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confier en 1848 le commandement des Oulad Yahïa ben Taleb et
en ,1850
celui des Nememcha. Dans la notice sur la ville de Te
bessa et les Iribus qui en dépendent je m'étendrai plus longue
ment sur les actes de son administration dans ce pays ; quant à
présent, je me bornerai à dire qu'après avoir donné des preuves
d'énergie pour remplir avec fidélité l'emploi qui lui avait élé
accordé, il se livra, à divers actes incompatibles avec nos
mœurs: concussions et fabrication de faux cachets. Interné
pour ces fatts aux lies Sainte Marguerite; il vint ensuite se fixer
quelque lemps à Alger et mourut enfin, en 1853,
aux environs
de Conslantine sur un lerrain azel qu'il avait loué du domaine
sa famille s'est fixée depuis à Aïn Beïda.
Revenons maintenant aux Hanencha.
Depuis la dernière expédition du général Randon le long
de la frontière, il régnait dans l'intérieur de nos tribus une
tranquillité bien assurée. De toutes paris l'agriculture prospérait,
la colonisation européenne et indigène se développait, des cons-
truclions de loul genre s'élevaient, de nouvelles routes étaient
ouvertes. La guerre semblait avoir fini par faire place à la paix.
Au milieu de ce calme et de celle quiétude, une insurrection
éclatait tout à coup chez les Oulad Dhan. Dans la nuit du 1er
au 2 juin 1852, un camp de travailleurs placé à Aïn Souda, pour
ouvrir la route de Tifach el construire un caravansérail était brus
quement attaqué. Celle attaque fut le signal d'une insurrection
générale et elle prit, en effet de grandes proportions en peu de
jours. Les ordres religieux avaient secrètement répandu le bruit
parmi leurs Khouan que nous allions quilter l'Algérie ; un
Mokaddem de l'ordre de Sidi Abd er-Rahman était à la têle du
mouvement qui avait gagné de Bône à Tebessa et de Guelma à
AinBeida. A ce signal les montagnards de l'Edough prenaient
les armes et attaquaient le camp des déportés politiques occupés
à faire aussi une route au-dessus de Bône ; un aulre camp de
bûcherons militaires,
subissait le même sorl dans la forêt des
Béni Salah auxquels Usinaient huit hommes. Lesrévoltés au
nombre de 200 cavaliers, 4,500 fanlasins menaçaient de brûler
le village de Barrai. Le Capilaine Mesmer chef du bureau arabe
de Bône élait sorti avec un pelolon de spahis pour protéger les
Reme africaine, 18° année. X" 1(18 (SEPTEMBRE 1874).
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