Rapport annuel 1986.pdf - IBR

Dans le fonctionnement institutionnel, cette mutation se traduit
essentiellement par un dialogue avec le Conseil Supérieur du Revisorat
installé en 1985 comme conseiller du Ministre des Affaires Economiques.
Le Président de l'Institut et le Conseil se sont efforcés d'établir
des contacts aussi étroits que possibles avec le Conseil Supérieur. Le
dialogue se révèle de plus en plus fructueux au fur et à mesure que les
parties se connaissent mieux. Il reste que de nombreux dossiers très
importants, devront encore être traités. Le Conseil espère qu'ils pourront
l'être dans le respect des principes et dans l'esprit d'ouverture qui
a caractérisé la réforme législative de 1985.
Un autre élément du contexte professionnel réside dans l'évolution
de la profession d'expert comptable en Belgique et des relations internationales.
Le Conseil n'a pas manqué de nouer les relations harmonieuses
qui s'imposent avec l'Institut des Experts Comptables. Il est essentiel
que les deux Instituts coordonnent autant que possible leurs actions; le
développement de la profession en Belgique est conditionné par une
coordination suffisante des travaux menés par les Instituts. De même
sur le plan international, la représentation de notre pays ne peut être
qu'unique. Sans la réunion des moyens disponibles, nous ne pourrions
affirmer notre position dans le concert international. La création de la
Fédération des Experts Comptables Européens et l'inclusion de la Belgique
dans une sous-région Bénélux, au sein de laquelle une représentation
équilibrée a été mise au point, sont des événements importants
de l'année écoulée.
Pour les membres de l'Institut, la mutation du contexte professionnel
se révèle particulièrement dans trois directions: la technicité accrue,
l'évolution des règles déontologiques et le regroupement de reviseurs
au sein de sociétés.
Nous n'avons pas peur de nous répéter en soulignant que la profession
de reviseur d'entreprises est confrontée avec la complexité croissante
des problèmes qui lui sont soumis. On connaît les développements du
droit des sociétés et du droit comptable. On mettra également en évidence
les problèmes techniques du contrôle et nota~ment les développements
informatique~. Nous savons que la plupart des membres de
l'Institut prêtent une attention suffisante à leur formation permanente.
Le Conseil a d'ailleurs édicté des normes en la matière. Toutefois, il est
peut-être temps de faire le point et d'évaluer les besoins nouveaux qui
apparaissen t.
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