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complémentaires, afin de rencontrer les besoins des entreprises tant<br />
nationales que multinationales, il s'impose de prévoir la possibilité de<br />
constituer des sociétés de revision dotées de la personnalité juridique.<br />
Le Conseil de l'Institut des Reviseurs d'Entreprises souscrit entièrement<br />
à ces objectifs définis par le Gouvernement. Il souligne trois éléments<br />
essentiels contenus dans ce texte:<br />
- les reviseurs d'entreprises exerçent leur profession dans un environnement<br />
de plus en plus international;<br />
- les sociétés doivent leur fournir une stabilité juridique dans leurs<br />
rapports avec les tiers;<br />
- les sociétés doivent maîtriser des disciplines diversifiées et complémentaires<br />
afin de rencontrer les besoins, sous l'angle du conseil, des<br />
entreprises.<br />
Après de longs débats en commission spéciale de la Chambre des Répresentants,<br />
le projet de réforme du revisorat a été amendé en vue d'autoriser<br />
des sociétés de revision sous la forme d'une société en nom collectif,<br />
d'une société coopérative ou d'une SPRL dérogeant très peu au<br />
droit commun. Le projet de loi sur les sociétés civiles professionnelles<br />
déposé sur le bureau de la Chambre des Représentants souligne d'ailleurs<br />
que la discussion relative aux sociétés de revision a largement<br />
inspiré le Gouvernement dans la préparation du projet de loi sur les<br />
sociétés civiles professionnelles et interprofessionnelles. (Doc. ParI.<br />
1108 (1984-1985) n01, p. 3).<br />
Le Conseil de l'Institut des Reviseurs d'Entreprises souhaite néanmoins<br />
observer que le projet de loi sur les sociétés civiles professionnelles<br />
est beaucoup plus restrictif que la loi de réforme du revisorat et<br />
déroge plus souvent aux règles du droit commun. Etant donné que les<br />
sociétés de revision devront adopter cette forme nouvelle dans les trois<br />
ans après la promulgation de la nouvelle loi, il importe d'examiner si<br />
ces restrictions nouvelles sont justifiées par rapport à la pratique actuelle.<br />
C;est la raison pour laquelle le présent avis a été élaboré en vue<br />
d'être soumis à la Commission de la Justice du Sénat.<br />
Article<br />
1er<br />
Selon le texte du projet, seules des personnes physiques exerçant à titre<br />
35