Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
. Collaborations internationales<br />
Conformément aux principes définis dans l'article 14 al. 2 de l'arrêté<br />
royal du 15 mai 1985, l'association avec un confrère étranger n'est possible<br />
que si l'équivalence des qualifications peut être reconnue par référence<br />
à la huitième directive du Conseil de la Communauté européenne<br />
relative à la qualification des contrôleurs légaux des comptes.<br />
Au cours de l'exercice, le Ministre des Affaires économiques a communiqué<br />
au Conseilles documents nécessaires émanant des Autorités<br />
compétentes de la République Française et du Royaume des Pays-Bas.<br />
Une association avec des Commissaires aux comptes français ou avec<br />
des registeraccountants néerlandais est dès lors permise sans autorisation<br />
préalable sous réserve de celle qui découlerait le cas échéant de<br />
l'article 8 §3 de la loi du 22 juillet 1953. Bien entendu s'il s'agit de<br />
solliciter l'inscription d'une société de revision au tableau B de l'Institut<br />
des Reviseurs d'Entreprises, il faudra en outre remplir toutes des conditions<br />
spécifiques pour une telle inscription.<br />
Plusieurs cas ont été soumis au Conseil dans lesquels des confrères<br />
domiciliés à l'étranger demandaient à pouvoir souscrire des parts d'une<br />
société de revision inscrite au tableau. Dans chaque cas, le Conseil a<br />
requis la preuve de la qualification professionnelle de l'intéressé dans<br />
son pays d'origine ainsi qu'une attestation démontrant qu'il y exerce à<br />
titre principal des missions de revision. L'attention des associés de la<br />
société a été attirée sur le fait que seuls des reviseurs d'entreprises<br />
inscrits au tableau peuvent représenter la société dans l'exercice des<br />
missions de revision aussi bien que des missions compatibles lorsque ces<br />
missions sont effectuées en Belgique.<br />
c. Associations entre reviseurs d'entreprises<br />
Avant la promulgation de la loi du 21 février 1985, la seule forme<br />
d'association permise entre reviseurs d'entreprises était la société civile<br />
sans personnalité juridique, et encore l'autorisation du Conseil était-elle<br />
requise. Désormais, il n'est plus nécessaire de demander l'autorisation<br />
du Conseil pour créer une société entre membres de l'Institut. Le<br />
Conseil n'intervient que dans deux cas :.lorsque la société comprend des<br />
professionnels étrangers ou lorsque l'inscription de la société au tableau<br />
B est demandée.<br />
30