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Le régime des associations de reviseurs d'entreprises dénuées de personnalité<br />
juridique est sensiblement modifié par la nouvelle loi. Pourtant,<br />
plusieurs associations ont choisi de continuer à exister sous le<br />
régime ancien. Pour cette raison, le Conseil a adressé aux membres une<br />
circulaire D.OO7/86 dans laquelle les principes généraux du régime des<br />
sociétés sans personnalité juridique ont été rappelés. Nous attirons<br />
l'attention sur trois points importants et renvoyons pour le surplus au<br />
texte de la circulaire reproduit en annexe au présent rapport:<br />
Aucune autorisation préalable n'est requise pour autant que cette<br />
association ne soit constituée qu'entre des membres de l'Institut ou avec<br />
des personnes qui ont une qualité reconnue équivalente à l'étranger.<br />
L'avis préalable du Conseil doit être sollicité sur la notion d'équivalence<br />
et une autorisation doit être obtenue si le statut du professionnel étranger<br />
lui permet de mener des activités qui seraient incompatibles avec la<br />
fonction de reviseur d'entreprises.<br />
L'objet de l'association ne peut pas être «l'exercice de la profession»<br />
sous une raison sociale car seules les sociétés inscrites au tableau B de<br />
l'IRE (liste des sociétés civiles autorisées par l'art. 33 de la loi du 22<br />
juillet 1953) peuvent désormais avoir cet objet social.<br />
En conséquence, l'objet de ces associations sera normalement «la<br />
mise en commun par les associés des moyens nécessaires à l'exercice<br />
des missions qui leur sont confiées en qualité de reviseur d'entreprises ».<br />
Il est conseillé d'ajouter que «l'association a également pour but de<br />
garantir le maintien d'un haut niveau de qualité dans l'exercice des<br />
activités professionnelles des membres de l'association.»<br />
Seules les sociétés inscrites au tableau des membres sont autorisées<br />
à exercer la profession sous une raison sociale. En conséquence seules<br />
elles sont autorisées à se présenter au public sous la mention «société<br />
de reviseurs d'entreprises ». Il convient d'éviter qu'une confusion puisse<br />
apparaître dans l'esprit des tiers à propos de l'objet de la société sans<br />
personnalité juridique. En conséquence, le Conseil estime qu'une association<br />
entre membres de l'IRE sous la forme d'une société civile sans<br />
personnalité juridique ne peut être mentionnée dans l'en-tête de lettre<br />
qu'en utilisant l'expression «association de reviseurs ».<br />
Si les associations de reviseurs ne doivent pas être autorisées par le<br />
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