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V) GENETIQUE<br />

Le syndrome de Kartagener se transmet de manière autosomique récessive.<br />

L'origine génétique <strong>est</strong> admise mais, chez l'homme, aucun gène responsab<strong>le</strong> du<br />

syndrome de dyskinésie ciliaire n'a été identifié à ce jour. La dyskinésie ciliaire primitive<br />

semb<strong>le</strong> être transmise sur <strong>le</strong> mode autosomique récessif185] avec une pénétrance variab<strong>le</strong>,<br />

malgré <strong>le</strong>s rares cas de transmission autosomique dominante ou liée au chromosome X[137].<br />

A) Hétérogénéité génétique<br />

L'architecture comp<strong>le</strong>xe des cils vibrati<strong>le</strong>s et <strong>le</strong> grand nombre d'anomalies structura<strong>le</strong>s<br />

décrites font évoquer une forte hétérogénéité génétique.<br />

L'axonème <strong>est</strong> formé de plus de 200 protéines différentes, et un défaut génétique<br />

affectant chacune de ces protéines peut être responsab<strong>le</strong> <strong>d'un</strong> syndrome de dyskinésie ciliaire<br />

primitive.<br />

La dyskinésie ciliaire primitive constitue un ensemb<strong>le</strong> d'anomalies ciliaires distinctes<br />

sur <strong>le</strong> plan génétique avec une expression clinique commune. Il existe plusieurs locus dont <strong>le</strong>s<br />

mutations sont responsab<strong>le</strong>s d'anomalies ultrastructura<strong>le</strong>s des cils. Les gènes impliqués se<br />

situent probab<strong>le</strong>ment sur différents chromosomes.<br />

L'essentiel à l'avenir <strong>est</strong> la découverte du ou des gènes responsab<strong>le</strong>s de la maladie.<br />

<strong>Ce</strong>tte tache <strong>est</strong> d'autant plus diffici<strong>le</strong> que plusieurs centaines de gènes différents sont<br />

impliquées dans l'élaboration <strong>d'un</strong> cil.<br />

L'étude des gènes candidats (iso<strong>le</strong>ment et recherche de mutations) <strong>est</strong> axée sur ceux qui<br />

codent pour <strong>le</strong>s chaînes lourdes de dynéine, pour <strong>le</strong>s tubulines qui composent <strong>le</strong>s<br />

microtubu<strong>le</strong>s, et pour <strong>le</strong>s protéines de liaisons entre <strong>le</strong>s chaînes lourdes de dynéine et <strong>le</strong>s<br />

tubulines. Les gènes de chaîne lourde de la dynéine sont candidats puisque, dans 70 à 80%<br />

des cas, l'anomalie ultrastructura<strong>le</strong> présente dans <strong>le</strong>s cils <strong>est</strong> une absence de bras de dynéine.<br />

Chapelin et al.[3l], en 1997, ont décrit cinq gènes différents qui codent pour <strong>le</strong>s chaînes<br />

lourdes de la dynéine situés sur des chromosomes distincts. Plus récemment, un certain<br />

nombre de ces gènes ont été <strong>par</strong>tiel<strong>le</strong>ruentl'P' ou tota<strong>le</strong>ment séquencés[l5 1 et cartographiés sur<br />

<strong>le</strong>s chromosomes.<br />

137

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