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Document de Référence 2012 - FREY

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Le marché locatif tientbon« Le marché <strong>de</strong>s commerces résiste,malgré l’affaiblissement <strong>de</strong> sesfondamentaux »Nathalie RazafineResponsable Commerce AgenceL’activité commerciale en France : les commerçantsmanquent <strong>de</strong> visibilité et leur situation financièrereste délicateSelon l’enquête semestrielle menée cet été par leProcos auprès <strong>de</strong> 260 enseignes, le commercespécialisé conclut péniblement le 1er semestre à+0,25%.Dans l’ensemble, tous les formats (boutiques etmoyennes surfaces), tous les sites (centre-ville etpériphérie) et tous les secteurs d’activité sont affectéspar le ralentissement économique et par leralentissement <strong>de</strong> la consommation.A mi- année, seuls les secteurs <strong>de</strong> l’Hygiène - Beauté -Santé et <strong>de</strong> l’alimentaire spécialisé s’en sortaientmieux.On constate que la qualité <strong>de</strong>vient une tendance <strong>de</strong>consommation et que les arbitrages se font davantageces <strong>de</strong>rniers temps en faveur <strong>de</strong> l’alimentationspécialisée plutôt que d’autres produits, souligne leProcos.D’une part, cette <strong>de</strong>rnière répond mieux aux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong>consommation actuels : la pause déjeuner qui durait1h38 en 1980 a été raccourcie à 31 minutesaujourd’hui. D’autre part, elle est extrêmementconcurrentielle en termes <strong>de</strong> prix sachant que plus <strong>de</strong>70% <strong>de</strong>s repas pris hors du domicile coûtent enmoyenne moins <strong>de</strong> 10 euros (pour une formule avecboisson).L’année <strong>2012</strong> s’annonce donc comme une annéedifficile pour les commerçants avec malgré tout <strong>de</strong>sperformances contrastées selon les secteurs.Par ailleurs, le commerce spécialisé doit aujourd’huirelever le défi <strong>de</strong>s évolutions technologiques quil’oblige à repenser l’organisation <strong>de</strong> ses points <strong>de</strong>vente et l’ensemble <strong>de</strong> sa « supply chain ». Au-<strong>de</strong>là ildoit faire face à la concurrence accrue du e-commercequi lui ne connaît pas la crise.Le e-commerce tire son épingle du jeuEn effet, la croissance <strong>de</strong>s ventes sur internet poursuitson ascension. Selon la Fevad (Fédération e-commerceet vente à distance), les ventes en ligne (nombre <strong>de</strong>transactions) continuent à progresser : + 21% en un anau 2ème trimestre, et ce malgré la conjonctureéconomique.Le montant total <strong>de</strong>s ventes sur internet est estimé à21,8 milliards d’euros pour les 6 premiers mois <strong>de</strong>l’année, soit là encore une belle performance pour lemarché qui signe une hausse <strong>de</strong> 22% en un an.Le chiffre d’affaires <strong>de</strong>s sites lea<strong>de</strong>rs a globalementaugmenté <strong>de</strong> 8% au cours du 1er semestre, dans uncontexte général <strong>de</strong> fléchissement <strong>de</strong> la croissance et<strong>de</strong> la consommation (selon le panel <strong>de</strong> l’indice iCE 40mis en place par la Fevad)1.Concernant l’équipement <strong>de</strong> la personne, le prêt-àporterenfants résiste mieux que le prêt-à-porterféminin.Pour l’équipement <strong>de</strong> la maison, plusieurs acteursmajeurs connaissent <strong>de</strong>s difficultés tandis que <strong>de</strong>sgroupes plus mo<strong>de</strong>stes (dans la décorationnotamment) s’en sortent mieux, <strong>de</strong> même que lesenseignes du bricolage et du jardinage.Côté loisirs, les résultats sont très contrastés. Lemarché du sport reste dynamique tandis que celui dujouet et du jeu vidéo est en baisse. La culture souffredavantage : les ventes <strong>de</strong> musique et <strong>de</strong> livres sont enforte baisse. Seuls les cinémas enregistrent une haussed’activité.Enfin, la restauration, jusqu’ici relativement épargnée,ne fait pas exception. La restauration à tableenregistre <strong>de</strong>s résultats en baisse, l’offre étantpléthorique, alors que la restauration rapi<strong>de</strong> performe.Cette croissance continue d’être tirée par l’arrivée <strong>de</strong>nouveaux acteurs qui multiplient les occasions d’achatpour les consommateurs. Les sites marchands necessent <strong>de</strong> s’accroître et leur nombre a triplé en 5 ans(~110 000 sites marchands aujourd’hui). Le marché due-commerce <strong>de</strong>vient donc <strong>de</strong> plus en plusconcurrentiel.La croissance <strong>de</strong>s achats sur Internet ne <strong>de</strong>vrait pasfléchir. Au contraire, la consommation digitaleapparait comme un relai <strong>de</strong> croissance important pourles acteurs <strong>de</strong> la distribution, notamment avec lapercée <strong>de</strong> l’internet mobile via les smartphones etautres tablettes, i<strong>de</strong>ntifiés comme <strong>de</strong>s supports à fortpotentiel.Pour autant, le commerce <strong>de</strong> <strong>de</strong>main sera-t-iltotalement on line ? Probablement pas. On s’acheminedavantage vers un partage entre le on line et le offline. L’univers déshumanisé du e-commerce ne séduitpas tout le mon<strong>de</strong> et ne s’adapte pas aujourd’hui àtous les secteurs d’activité. Les français restent<strong>FREY</strong> - <strong>Document</strong> <strong>de</strong> référence <strong>2012</strong> P a g e | 62

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