Document de Référence 2012 - FREY

Pour les retail parks, si la sélectivité des investisseursest plus marquée, les produits « prime » continuentmalgré tout à retenir leur intérêt, à l’image del’acquisition d’« Alpha Park II », dans la zonecommerciale de Plaisirs - Les Clayes-sous-Bois, parInvesco au mois d’octobre.Les investisseurs font toujours preuve d’une grandevigilanceMalgré la mise sur le marché de nombreux produitscette année, et notamment des galeries marchandes,les investisseurs restent sélectifs et privilégienttoujours les localisations établies et les produits «prime » de type grands centres commerciaux ou ruescommerçantes de premier ordre.L’acquisition récente par Invesco du 144, rue de Rivolipour le compte d'un fonds immobilier institutionnel del'allemand Bayerische Versorgungskammer (BVK)illustre bien cette tendance. L’immeuble decommerces et de bureaux accueillera l’enseigneaméricaine de prêt-à-porter Forever 21, qui vientd’obtenir sa CDAC confirmant ainsi son ouverture en2013.Les investisseurs se sont donc mobilisés sur lesproduits les plus sécurisés au détriment d’actifs jugésplus secondaires.Le Pauvre Diable » à Dijon par Cushman & WakefieldInvestors pour le compte d’un fonds anglo-saxon, et ducentre commercial « La Cour des Capucins » àThionville par M&G’s European Property Fund.Les investisseurs français demeurent toutefois trèsprésents, bien qu’en repli depuis le début d’année. Lamoitié des engagements a été réalisée par lesinvestisseurs domestiques.Vers une stabilisation des taux de rendement « prime»Dans ce contexte, l’immobilier commercial demeureune valeur refuge aux rendements plus élevés que lesobligations.Les taux de rendement « prime » ont tendance à sestabiliser, après une compression récente des tauxpour certains actifs emblématiques parisiens de piedsd’immeubles. Ils s’établissent désormais entre 4,25 et4,50%.Les meilleurs centres commerciaux s’échangent autourde 4,75%, et les meilleurs retail parks autour de 5,75%.Ces derniers ne devraient pas connaitre d’évolutionmajeure d’ici la fin de l’année.Taux de rendement « prime », OAT et EuriborIls demeurent également attentifs au taux d’effort etaux valeurs locatives supportés par les enseignes.Un attrait confirmé des investisseurs étrangers pourle marché françaisLe marché français, porté par ses fondamentaux, restetrès prisé les investisseurs internationaux, européensou non, comme l’illustre l’acquisition du 52-60 avenuedes Champs-Elysées par un fonds qatari.L’acquisition de « Faubourg One » par Ramsbury apermis aux suédois de concentrer 11% des volumesinvestis cette année. Ils sont suivis par les anglo-saxonsavec, entre autres, les acquisitions de l’immeuble «Source : Jones Lang LaSalleFREY - Document de référence 2012 P a g e | 66