epistolarum tam ab 10. cal vino quam ad eum - Archive ouverte UNIGE
epistolarum tam ab 10. cal vino quam ad eum - Archive ouverte UNIGE
epistolarum tam ab 10. cal vino quam ad eum - Archive ouverte UNIGE
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
519 EPISTOLA 2651 520<br />
Loys Franc sindicque Amblard Corne nostre lieute nous veulent brider, vous direz quen cela nous nennant,<br />
en droict Pierre Migerand thesaurier et Michel tendons pas contrevenir au traite que nous avons<br />
Koset secretaire pour aller en la prochaine journée passe auxdits seigneurs de Berne, parce que nous<br />
de B<strong>ad</strong>e donne en nostre conseil ce mardy xxij de ne pensons pas et nest aussi vraisembl<strong>ab</strong>le quilz<br />
juing 1557.<br />
nous ayent volu forclurre destre confonduz avec<br />
leurs bons alliez, quant jl leur plairoit nous faire<br />
Vous vous transporterez a B<strong>ad</strong>en, et après ce bien et honneur de nous recevoir. Qui plus est<br />
avoir faits nos recommandations et avoir remercie nous avons toujours estime que lalliance particulière<br />
affectueusement vous leur declairerez comme suyvant que nous avions avec eulx estait pour nous unir<br />
leur despart nous avons essaye si la combourgeoisie au corps des ligues. Seulement ceste promesse a<br />
se pourroit accorder avec les seigneurs de Berne este faite au regard des princes estranges avec les-<br />
Et sil leur plait de scavoir a quoy il a tenu que quelz si nous heubssions estez alliez jl estait a<br />
nous soyons departys sans rien faire que vous estes creindre que cela nemportat preiudice tant auxdicts<br />
la pour leur en dire ce qui en est affin que deux seigneurs de Berne qua tele la communauté des<br />
mesmes jlz en puissent juger ayant entendu le fait. ligues. Mais en cas que lesdits seigneurs des ligues<br />
Toteffois vous leur ferez ung briefz récit que nous nous volussent recevoir nous navons jamais doubte<br />
avons toujours desire que la combourgeoisie ancienne que lesdits seigneurs de Berne ne nous y volussent<br />
demorat en son entier Et quant les seigneurs de plustost ayder que nuire, attendu que cela est pour<br />
Berne y ont volu changer certains articles pour leur seurte comme pour la nostre, mesme quilz en<br />
leur obtempérer nous sommes quasi côndescenduz ont fait pleine et suffisante declaration quant jlz le<br />
a ce quilz ont volu tellement quil ny avoit plus que nous ont promys.<br />
deux articles en different, dont le principal estait La conclusion sera en cas quil faille entrer en<br />
tochant les emprisonemens pour debtes lequel main propos de lalliance commune que sil plaisoit aux<br />
tenant nous avons este preste et contens leur outroyer magnifiques seigneurs des ligues nous recevoir en<br />
moiennant quil leur pleust nous gratifier a mectre a telle alliance comme Rofrwyl ou sembl<strong>ab</strong>le, que de<br />
la combourgoisie que dune part et d'autre nous feus- nostre coste nous sentans obligez a eulx plus que<br />
sions tenus mutuellement a nous secourir. Tochant nous ne pourions pas leur revalloir pour le moins<br />
dautres articles quil nous ont mys en avant nous nous mettrons peyne de faire en sorte quilz cog-<br />
leur avons toujours respondus que nous estions noistroient par experience que la bonne amitié quilz<br />
prestz den attendre le droit comme aussi la raison nous auroient monstre torneroit au bien et a la<br />
le veult Et mesmes quant il ny auroit point de faveur de leur pays.<br />
combourgoisie que nous ne saurions mieux faire<br />
que doffrir quil en soit cogneu moyennant que ce<br />
Toteffois si cela ne pouvoit estre si tost expédie,<br />
soit en journée de marche affin que nul ne soit<br />
comme nous pensons bien quil ne pourra, en atten<br />
seul juge en sa propre cause. La conclusion sera<br />
dant que la chose se puisse conclurre et parfaire,<br />
quil nous semble bien que nous ayons fait tout ce<br />
vous les prierez que leur bon plaisir soit, devant<br />
que nous estait possible Et que nous ne scavons<br />
que partir de ceste journée, pourveoir et donner<br />
pourquoy lesdicts seigneurs de Berne ont reffuse<br />
ordre que nous ayons quelque forme de justice<br />
les conditions équit<strong>ab</strong>les auxquelles nous nous sommes<br />
moyenne et egalle avec les seigneurs de Berne. Qui<br />
submys. Si lesdicts seigneurs de Berne napprochent<br />
sera pour le bien et requis commun des deux villes. Ainsi<br />
de leur costé, pour monstrer quite sont contens dac-<br />
que par interpost les marches demeurent comme elles<br />
quiescer a raison: lors vous <strong>ad</strong>viserez quelle entree il<br />
ont este du temps de la combourgeoisie et que puis<br />
y aura pour lalliance commune: et selon que vous<br />
cela jl nous est impossible de subsister.<br />
verres les choses préparées vous formerez vostre re- Et pource que desia de leur grace jls en ont<br />
queste pour nous y faire recevoir. Mais pource que deolaire leur voloir et quil ne reste sinon que la<br />
la chose ne se pourroit despecher si tost et aussi quil chose prenne son cours Et soit mys en execution<br />
vault mieux veoir ce qui sera expedient de faire, vous "Vous leur direz que cela est cause que vous nen<br />
procéderez tellement que tout ce que vous direz ne soit faites pas plus longue poursuite, seulement que nous<br />
que pour preparer. Si toutefois vous voiez quil soit les prions de continuer en ce quils ont desia arreste<br />
bon de traicter et practiquer a part avec quelques une foys. Neanmoings sil <strong>ad</strong>venoit que lesdictz<br />
Cantons vous en ferez selon que loccasionsy <strong>ad</strong>onnera. seigneurs de Berne en fissent quelque difficulté pour<br />
M de cela nous vous donnons tout pouvoir et puissance retarder : une chose si bonne et si raisonn<strong>ab</strong>le que<br />
seulement pour disposer les choses sans rien conclurre, TOUS les priez aussi en nostre nom douir et entendre<br />
comme aussi il nest pas a espérer que les autres y les raisons urgentes qui nous contraignent a chercher<br />
soient si tost disposez. Que sil venait a propos de ung tel remède de sans plus delayer, protestons que<br />
parler du traicte par lequel les seigneurs de Berne vous navez pas volu sans plus grande nécessite les<br />
jmportuner en leur faisant plus long récit des griefz