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Guide des valeurs pour la vie en démocratie - Council of Europe

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«Bush peut attaquer l’Inde et <strong>la</strong> Chine autant qu’il le veut. Il n’<strong>en</strong> reste pas moins que les<br />

Etats-Unis, pays fortem<strong>en</strong>t industrialisé, sont aussi le principal émetteur de dioxyde de<br />

carbone. »<br />

Le principal conseiller sci<strong>en</strong>tifique du Présid<strong>en</strong>t Bush, John H. Marburger, déc<strong>la</strong>ra:<br />

«Personne n’est d’accord sur ce qui constitue un changem<strong>en</strong>t de climat dangereux… Nous<br />

savons que ce g<strong>en</strong>re de chose est possible, mais nous de disposons pas de suffisamm<strong>en</strong>t<br />

d’informations <strong>pour</strong> évaluer le niveau de risque. »<br />

Un lobby américain de protection de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t critiqua ainsi les argum<strong>en</strong>ts de<br />

l’Administration Bush contre le Protocole de Kyoto (National Resources Def<strong>en</strong>ce<br />

<strong>Council</strong> NRDC)<br />

«L’Administration Bush n’a fait absolum<strong>en</strong>t aucune analyse <strong>pour</strong> étayer son affirmation,<br />

selon <strong>la</strong>quelle le Protocole de Kyoto ou <strong>des</strong> politiques nationales de réduction de <strong>la</strong> pollution<br />

au dioxyde de carbone par les c<strong>en</strong>trales électriques nuirai<strong>en</strong>t sérieusem<strong>en</strong>t à l’économie<br />

américaine. Si les associations d’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs ont publié de nombreuses déc<strong>la</strong>rations<br />

trompeuses re<strong>la</strong>tives aux dommages économiques supposés de telles mesures, deux analyses<br />

appr<strong>of</strong>ondies du Gouvernem<strong>en</strong>t ont montré qu’il était possible de réduire les émissions de gaz<br />

à effet de serre au niveau demandé par l’accord de Kyoto sans nuire à l’économie américaine.<br />

En 1998, les Conseil <strong>des</strong> conseillers économiques de <strong>la</strong> Maison b<strong>la</strong>nche est arrivé à <strong>la</strong><br />

conclusion que le coût de <strong>la</strong> mise <strong>en</strong> œuvre de l’accord de Kyoto serait « mo<strong>des</strong>te » (pas plus<br />

de quelques dixièmes de point de croissance du produit intérieur brut <strong>en</strong> 2010, l’équival<strong>en</strong>t<br />

d’un ou deux mois supplém<strong>en</strong>taires, maximum, <strong>pour</strong> réaliser un augm<strong>en</strong>tation importante de<br />

<strong>la</strong> richesse du pays sur une période de 10 ans). Une étude ultérieure <strong>en</strong>core plus détaillée,<br />

réalisée par cinq <strong>la</strong>boratoires nationaux du Departm<strong>en</strong>t <strong>of</strong> Energy, a conclu que <strong>des</strong> politiques<br />

<strong>des</strong>tinées à accroître l’efficacité énergétique permettrai<strong>en</strong>t aux Etats-Unis de réaliser <strong>la</strong> plus<br />

grande partie <strong>des</strong> réductions d’émissions nécessaires <strong>pour</strong> se conformer aux Protocole de<br />

Kyoto, grâce à <strong>des</strong> mesures internes susceptibles d’améliorer les performances économiques à<br />

long terme.»<br />

Al Gore, à propos de son docum<strong>en</strong>taire, Une vérité qui dérange :<br />

«Une bombe à retardem<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>ace l’humanité. Si <strong>la</strong> grande majorité <strong>des</strong> sci<strong>en</strong>tifiques de<br />

monde ont raison, nous n’avons que 10 ans <strong>pour</strong> éviter une catastrophe majeure qui <strong>pour</strong>rait<br />

décl<strong>en</strong>cher sur toute <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète une spirale de <strong>des</strong>tructions : conditions climatiques extrêmes,<br />

inondations, sécheresses, épidémies et vagues de chaleur meurtrières al<strong>la</strong>nt bi<strong>en</strong> au-delà de<br />

tout ce que nous n’avons jamais connu. »<br />

Sir Robert May, principal conseiller sci<strong>en</strong>tifique du gouvernem<strong>en</strong>t du Royaume-uni<br />

dans les années 1990, déc<strong>la</strong>ra :<br />

«Le changem<strong>en</strong>t climatique est une réalité inquiétante et personne ne peut se permettre de<br />

repousser les mesures <strong>pour</strong> saisir ce problème à bras-le-corps. Il y a <strong>des</strong> g<strong>en</strong>s qui ont t<strong>en</strong>té<br />

sans justification de remettre <strong>en</strong> cause les travaux de l’IPCC, mais il n’y a aucun doute qu’il<br />

<strong>of</strong>fre aux gouvernem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> meilleure expertise <strong>en</strong> matière de changem<strong>en</strong>t climatique. Il<br />

rassemble <strong>des</strong> sci<strong>en</strong>tifiques du monde <strong>en</strong>tier et leurs délibérations transc<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t les frontières<br />

nationales et les intérêts particuliers <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ts pays. »The Guardian, 18 mai 2001.<br />

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