Guide des valeurs pour la vie en démocratie - Council of Europe

survol au Sud de l’Iraq pour protéger les Arabes des marais contre les bombardements de
l’aviation iraqienne.
16-19 décembre 1998 : Après que l’Iraq ait refusé de coopérer avec la Commission spéciale
des Nations Unies chargée de contrôler la destruction des armes de destruction massive de
l’Iraq, les États-Unis et le Royaume-Uni lancent une campagne de bombardements aériens
pour détruire les programmes iraqiens d’armes nucléaires, chimiques et biologiques.
Février 2001 : Après plus de deux ans durant lesquels l’Iraq refuse de coopérer avec l’ONU
dans le cadre des inspections sur les armes de destruction massive, les Etats-Unis et la
Grande-Bretagne procèdent à des bombardements aériens pour neutraliser les défenses
aériennes de l’Iraq. Cette action ne bénéficie que d’un faible soutien de la part de la
communauté internationale.
11 septembre 2001 : Attaque aérienne d’Al-Qaïda contre les tours jumelles du World Trade
Center à New York.
Septembre 2002 : Le président des Etats-Unis, George W. Bush, invite l’Assemblée générale
de l’ONU à affronter le « danger grave et grandissant de l’Iraq » ou à se retirer en laissant les
États-Unis agir seuls. Le gouvernement britannique publie un dossier dont il prétend qu’il
repose sur les preuves disponibles sur les capacités militaires de l’Iraq. En novembre, les
inspecteurs de l’ONU se rendent de nouveau en Iraq pour contrôler les armes du pays.
Février 2003 : Donald Rumsfeld, Secrétaire d’Etat à la défense des États-Unis, prétend que
les Américains disposent de preuves indiscutables de l’existence de liens entre les dirigeants
iraqiens et Al-Qaïda. Le président Bush déclare que l’Iraq est la nouvelle ligne de front dans
la «guerre contre le terrorisme » et poursuit en disant : «En Iraq, un dictateur fabrique et
dissimule des armes qui pourraient lui permettre de dominer le Moyen-Orient et d’intimider le
monde civilisé – et nous ne le laisserons pas faire ».
20 mars- 9 avril 2003 : La guerre débute avec le largage de missiles américains sur des cibles
à Bagdad. Les forces américaines pénètrent au centre de Bagdad, et les forces de la Coalition
prennent le contrôle du Nord et du Sud du pays. La plupart des forces de la Coalition
proviennent des États-Unis, du Royaume-Uni et de Pologne, mais 29 pays au total envoient
des soldats.
1 er mai 2003 : Le président Bush déclare officiellement la fin des principales opérations
militaires, mais les forces de la Coalition sont désormais confrontées à une intensification de
la guérilla. L’Autorité provisoire de la Coalition (CPA) est envoyée en Iraq pour administrer
le pays.
14 décembre 2003 : Saddam Hussein est capturé à Tikrit.
Juin 2004 : Les États-Unis transfèrent la souveraineté du pays à un gouvernement iraqien
intérimaire, conduit par le premier ministre, Iyad Allawi.
13 janvier 2005 : Près de huit millions d’Iraqiens participent aux élections de l’Assemblée
nationale de transition. Peu de Sunnites prennent part au vote. L’Alliance iraqienne unifiée
(chiite) remporte la majorité des sièges à l’Assemblée. Des négociations s’engagent au sein de
l’Assemblée nationale iraqienne en vue de la formation d’un gouvernement. Ibrahim al-
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