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L 108, C

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— D<br />

—<br />

LE PERSONNEL<br />

Napoléon III pensait que les Bureaux arabes devaient leur<br />

réputation à la valeur de leur personnel (1). Ce service, parti<br />

culièrement difficile, nécessitait des officiers non seulement une<br />

instruction élevée, mais aussi une énergie sans défaillance, une<br />

intelligence souple, une bienveillante compréhension du monde<br />

indigène. Et il est vraiment remarquable que, dans les premières<br />

années surtout, cette institution ait compté tant d'hommes de<br />

grand mérite.<br />

Dans la région qui nous intéresse, il serait facile<br />

d'évoquer la figure d'un Moullé, ce Parisien devenu un vétéran<br />

des affaires indigènes et qui dirigea pendant plus de douze ans<br />

le bureau arabe de Cherchel, ne le quittant que pour mourir;<br />

celle d'un Capifali, Corse plein de cœur et d'esprit, animé d'un<br />

véritable feu sacré et pour lequel ses supérieurs, dans leurs<br />

rapports, semblent avoir épuisé la gamme des adjectifs élogieux,<br />

lui reprochant seulement de trop se passionner pour son travail;<br />

ou encore celle de Salignac-Fénelon, polytechnicien, chef du<br />

bureau arabe de Miliana pendant six ans, puis directeur divi<br />

sionnaire à Blida, chef du Bureau politique et terminant sa car<br />

rière comme général de corps d'armée ; et combien d'autres<br />

dont le nom mériterait plus qu'une simple mention ! (2). Mais<br />

trois hommes éclipsent tous les autres et feront seuls l'objet<br />

d'une particulière attention : Margueritte, Lapasset et Richard.<br />

(1) (84) 72.<br />

(2) G. 21 H cartons n"<br />

303, 260, 332.

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