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formation professionnelle,
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viennent dans le cercle de Cherchel
par exemple, non seulement comme colporteurs, mais aussi
comme ouvriers, forgerons et armuriers en particulier.
Le remède serait peut-être de créer une ou plusieurs
écoles d'arts et métiers dans la région. On y songe à plusieurs
reprises, en même temps d'ailleurs qu'à l'installation d'une
ferme-école. Le général Camou, commandant la division d'Al
ger, partage l'avis des Bureaux arabes,
car « s'il est certaine
ment utile de pousser nos nationaux à produire les objets
nécessaires aux indigènes, il paraît contraire à l'intérêt général
de voir la portion la plus considérable de la population de
l'Algérie s'éloigner des travaux industriels. » Mais aucune
réalisation ne suivit (1).
Une solution qui ne pouvait manquer d'être suggérée et
même expérimentée, c'est l'association. En 1848, pour cinq
tribus (Ouled-Kosseïr, Ouled-Farès, Sbéah du Nord, Sbéah du
Sud, Sendjès), Richard projette d'établir,
ges qui doivent être construits,
au centre des villa
un moulin dont l'exploitation
permettrait de réaliser des bénéfices qui « seront la base de la
caisse municipale, comme le village lui-même sera la base de
la commune. » Et, à la même époque, Lapasset veut créer,
dans les environs de Ténès,
un moulin à vent qui sera
un moulin banal destiné à servir de modèle : « les bienfaits
qu'il apportera conduiront peu à peu les autres tribus à imiter
un exemple si utile pour eux (les indigènes),
si politique pour
nous. » Les avantages de l'association sont rappelés bien des
années après, en 1861, par Gaulet, de Cherchel. C'est, selon lui,
le seul moyen d'améliorer la production de l'huile, car l'acqui
sition de l'outillage nécessaire dépasse les possibilités d'un seul
propriétaire, mais il fait bien des restrictions, craignant sur
tout de voir surgir entre associés de nombreuses rixes et des
procès.
Une tentative eut lieu cependant en 1869. En accord avec
le bureau arabe, les Indigènes de Béni-bou-Mileuk, Zatima et
Zouggara qui vendaient leurs olives à vil prix sur place à des
(1) N 450, 1854, Inspection.
G : Miliana 3» T. 1865 et 3-
T. 1866 ; Ténès 3« T. 1866 ; Cherchel 1" T.
1870.