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L 108, C

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145-<br />

Avec un tel personnel, on conçoit que les résultats maxima<br />

aient pu être obtenus. Aucune autre région de l'Algérie ne peut<br />

sans doute se prévaloir d'une pareille activité dans la transfor<br />

mation délibérée des genres de vie indigènes. A en croire Mont<br />

gravier et Esterhazy (1), c'est à l'Oranie que revient l'initiative<br />

en 1847, de la fixation des Indigènes par la construction de vil<br />

lages et la Mitidja aurait suivi. Il est certain que l'activité fut<br />

grande dans les Douaïrs et les Zmélas à partir de novembre<br />

1847 (2), mais nous verrons que, dès 1845, Lapasset avait ouvert<br />

la voie à Ténès. En 1850, dans une lettre au commandant de la<br />

division d'Alger, le gouverneur général Charon adressait des<br />

éloges aux Cercles de Miliana et d'Orléansville « en raison des<br />

résultats obtenus dans les tribus de leurs ressorts tant pour la<br />

construction que sous le rapport agricole (culture de la pomme<br />

de terre, plantations et greffes d'arbres de toutes espèces) »,<br />

ajoutant qu'il importait à l'avenir de l'Algérie que tous les pro<br />

grès constatés sur ces points soient généralisés (3). Nous nous<br />

trouvons donc dans une région privilégiée et nos conclusions<br />

n'en auront que plus de force. Pour le reste de l'Algérie elles<br />

acquerront presque la valeur d'une démonstration à fortiori.<br />

(1) Azéma de Montgravier (1) 2f lettre 16 et Walsin-Esterhazy (30)<br />

400.<br />

(2) Tinthoin (183) 131.<br />

(3) G. dossier « Colonisation 1845-1870 -/, lettre du 19 mai 1850.<br />

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