19.09.2013 Views

L 108, C

L 108, C

L 108, C

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

—<br />

— 74<br />

sation des Bureaux arabes depuis leur origine jusqu'à leur<br />

disparition.<br />

(Dès 1841, lorsqu'il établit la Direction des affaires arabes,<br />

Bugeaud s'attache à marquer la subordination du nouveau Di<br />

recteur au Gouverneur Général (1). L'arrêté fondamental de<br />

1844 ne laisse planer aucun doute sur ce point et l'article 5<br />

énonce sans ambiguïté que : « Partout et à tous les degrés, les<br />

affaires arabes dépendront du commandant militaire qui aura<br />

seul qualité pour donner et signer les ordres,<br />

dre avec son chef immédiat,<br />

chie ». Dans les instructions qu'il rédige,<br />

officiers des Bureaux arabes d'<br />

et pour correspon<br />

suivant les règles de la hiérar<br />

Daumas qualifie les<br />

« organes de notre autorité<br />

auprès des indigènes » jet il ajoute : « Il est bien entendu d'ail<br />

leurs que l'officier chargé des affaires arabes ne peut être que<br />

le représentant du commandant supérieur,<br />

et que son premier<br />

devoir est de tenir celui-ci au courant des événements, même<br />

les plus minimes, et à plus forte raison, de ne rien décider de<br />

grave sans son ordre » (2). Le nom même de bureau arabe n'im-<br />

plique-t-il pas une fonction secondaire, subordonnée à une direc<br />

tion supérieure ? )<br />

De 1847 à 1852 on songe à préciser la position des offi<br />

ciers des Bureaux arabes |afin d'améliorer leur situation et<br />

on envisage alors la création d'un corps spécial d'officiers<br />

employés aux affaires arabes. Mais, pour maintenir entière l'ini<br />

tiative du commandement dans le choix des officiers des Bureaux<br />

arabes, ce corps n'est pas organisé. On craignit de relâcher<br />

les liens de la subordination. Les officiers des Bureaux arabes<br />

continuèrent donc à compter dans leurs corps respectifs et fu<br />

rent simplement considérés comme employés dans un service<br />

spécial qualifié d'<br />

« auxiliaire le plus puissant du pouvoir mili-<br />

(1) Trois articles sur quatre affirment cette subordination. Texte dans<br />

Menerville (140) I 59.<br />

(2) Daumas (4) 74-75. Le Général Rivet, l'un des aides de camp de Bu<br />

geaud, écrit dans le même sens : « Le bureau arabe dans la pensée du maré<br />

chal Bugeaud ne devait pas être une autorité proprement dite, mais comme<br />

un état-major chargé des affaires arabes auprès du commandant supérieur et<br />

n'agissant qu'au nom et par ordre de celui-ci... » cité par Ringel (91) 32.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!