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L 108, C

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• 317 —<br />

Des instructions sont données aux aghas et aux caïds sur<br />

les emplacements à choisir et sur la manière de les préparer. A<br />

partir de 1861, on recherche les endroits où, au cours d'essais<br />

antérieurs, la culture avait donné de bons résultats. On aménage<br />

surtout les possibilités d'irrigation et les soins accordés relèvent<br />

presque du jardinage : dans la tribu des Chouchaoua, en 1862,<br />

on concentre les efforts sur un espace de quatre hectares et on<br />

fait appel aux tribus des Sindjès, des Béni-Ouazan et des Chou<br />

chaoua pour mettre en état le barrage sur l'Oued Fodda; dans<br />

la tribu des Zouggara,<br />

on choisit six hectares dominés par un<br />

oued, on ouvre une série de petits canaux pour permettre d'irri<br />

guer en temps opportun, on entoure les terrains d'une, barrière<br />

pour empêcher les animaux d'y venir et, après quatre labours<br />

successifs, les terres sont ensemencées. On n'hésite pas à réta<br />

blir la touiza en 1860 pour obliger les Indigènes à consacrer au<br />

coton certains terrains de leur tribu, mais,<br />

afin d'éviter les<br />

réclamations, on annonce en 1861 que les produits de la récolte<br />

seraient partagés entre les travailleurs et ne deviendraient pas<br />

le bénéfice exclusif du caïd comme ils l'avaient été antérieu<br />

rement.<br />

L'action des Bureaux arabes est de tous les instants : ils<br />

répartissent les graines avec une instruction et des explications;<br />

ils surveillent toutes les opérations de la culture; après avoir<br />

conseillé les irrigations, ils font essayer l'exploitation en terre<br />

sèche, sous la direction d'un moniteur indigène venu de Bône;<br />

ils réclament des machines à égrener dans l'espoir que les fem<br />

mes pourront pratiquer l'égrenage sous la tente (1) .<br />

Toute cette activité cependant ne dépasse guère le cadre<br />

des expériences : 25 hectares de coton en 1855 dans le cercle de<br />

Cherchel; 6 hectares dans celui de Téniet-el-Had en 1861, et<br />

50 en 1862; une dizaine d'hectares répartis entre cinq tribus de<br />

la région de Ténès en 1863; voilà quelques nombres qui suffisent<br />

à donner une idée de l'étendue des ensemencements.<br />

Rarement les Bureaux arabes signalent le succès de la<br />

récolte : en 1855 le Géorgie longue soie atteint en moyenne une<br />

(1) G : Orléansville 1" T. 1857, 1" T. 1860, 1" et 3» T. 1861, mai 1863 ; Cher<br />

chel 2* T. 1858 ; Ténès 1" T. 1861, 1" T. 1862, 2f T. 1862 ; Miliana 1" T. 1860;<br />

Téniet-el-Had 1" T. 1862 N 473, 1854, Cherchel, mars.

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