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gon ne remplit des fonctions plus variées (1). Aussi
on trouver dans l'action des Bureaux arabes la matière de
plusieurs études.
Limites du Sujet
Nous avons strfctement limité l'objet de la nôtre à l'in
fluence que les Bureaux arabes ont pu exercer sur l'évolution
des genres de vie indigènes. D'autres, avant nous, ont signalé
cette influence (2), mais sans jamais beaucoup y insister, sans
donner de grandes précisions et surtout sans faire état des
documents les plus propres à nous
renseigner : les archives
des différents cercles et subdivisions que l'on trouve partie
à Paris (les plus anciennes), partie à Alger (les plus récentes,
postérieures à 1856). D'où notre désir de combler une lacune.
Une première difficulté est la délimitation exacte de notre
champ d'investigation.
Dans l'espace nous nous sommes tenus aux subdivisions
d'Orléansville et de Miliana (3)
parce que nous avons pu
rassembler pour ces territoires tous les documents nécessaires
à une analyse approfondie et parce que aussi il s'agit là d'un
ensemble régional présentant, d'une part, une certaine unité
et, d'autre part, une variété propre à en faire comme le résumé
de toutes les conditions géographiques rencontrées dans le Tell
algérien.
Peu importe d'ailleurs la délimitation précise : il serait
vain de suivre une limite administrative que la volonté du
législateur a modifié plus d'une fois. Disons simplement que
(1) Azéma de Montgravier (1) 13.
(2) En particulier Démontés (49) et Tinthoin (183).
(3) Miliana et Orléansville n'eurent d'abord que des commandants supé
rieurs. Miliana devint subdivision en 1848 et Orléansville en 1858. En 1871,
les deux subdivisions furent fondues en une seule dénommée subdivision
d'Orléansville, mais dont le siège fut à Miliana jusqu'en 1876. D'après Peyronnet
(87) I, 773.