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en 1849 une meule de près de 2.000 quintaux qui appartient à
l'agha; en 1851, le bach-agha Bou Alem et le cheikh des Attafs
emmagasinent chacun 1.000 à 1.200 quintaux de fourrages ;
environ 2.000 quintaux, au total, sont ramassés en 1857 dans le
cerclé de Miliana et l'on présente le fait comme un gros progrès
alors que, six ans auparavant, deux propriétaires seuls en pro
duisent autant ou plus; 15.000 quintaux de foins pour toute
l'étendue du cercle d'Orléansville;
considérables que nous ayons relevés, et,
troupeau comprenait au moins 300.000 têtes,
voilà les nombres les plus
si l'on songe que le
on conviendra
qu'il n'y avait pas là de quoi provoquer l'enthousiasme. Les
chefs seuls avaient obéi, justement parce qu'ils étaient les
chefs (1).
Les abris.
La question des abris était étroitement liée à celle des ap
provisionnements en fourrages. Dans les deux cas, le but pour
suivi est le même : assurer au troupeau les moyens de braver
la mauvaise saison. Sous la direction du chef du bureau arabe,
et en présence du garde des forêts qui indique les coupes à faire,
les tribus préparent dans les bois les perches nécessaires à la
construction des gourbis-abris. Au préalable, un officier du
bureau arabe a établi, dans chaque fraction de tribu, le nom
bre de gourbis jugé indispensable à ses besoins.
Des obstacles surgirent.
Il n'était pas toujours facile d'amener les Indigènes à
construire des gourbis solides,
vastes et aérés comme ceux
que l'on désirait, d'autant plus que s'ils acceptaient à la rigueur
d'abriter les chevaux et les bovins, ils s'y refusaient pour les
ovins, donnant pour raison l'exemple du Sud qui fournissait
les meilleurs animaux et les meilleures laines, la grande diffi
culté qu'aurait un propriétaire de plus de cent moutons à leur
(1) N 468, 1849, Orléansville, 2? q. décembre. N 479, 1851, Miliana, avril.
G : Orléansville, avril 1868, 1" T. et 2e T. 1869 ; Miliana 2' T. 1857 ; Té
nès 2» T. 1857.