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LE CSIKÓS

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2J8 <strong>LE</strong> CSÍKOS<br />

cadeau, je garderais précieusement ce souvenir du<br />

généreux archi-abbé de Szent-Marton.<br />

En disant ces mots, Plaski passe la chaine a son<br />

cou et met la montre dans la poche.<br />

— Quine dit mot consent. Merci, monseigneur!<br />

II prend ensuite des mains de l'abbé les six<br />

mille florins demandés et les compte lentement.<br />

— La somme est entiére. G'est bien ; les bons<br />

comptes font les bons amis. Si j'osais, monseigneur,<br />

je vous demanderais encore une derniére<br />

gráce.<br />

— Laquelle?<br />

— Votre bénédiction.<br />

— Pour ga, barátom(mon ami), plus tárd; j'attendrai<br />

de te voir au pied de la potence.<br />

— Dans ce cas, je tácherai de vous fairé attendre<br />

longtemps. Adieu, monseigneur.<br />

Et Plaski descend majestueusement l'escalier.<br />

II remonte dans sa voiture, tandis que le jeune<br />

novice qui l'a introduit s'incline jusqu'á térre.<br />

Dans la principale rue de Szent-Marton, Plaski<br />

fait rencontre de deux pandours. II les salue de la<br />

main d'un air protecteur. Les pandours le reconnaissent,<br />

mais ses quatre chevaux l'ont emporté<br />

déjá hors du village que ces braves ne sönt pas encore<br />

revenus de leur ébahissement.<br />

Un bruyant éclat de rire accueillit cetté hisloire.<br />

Ghacun parla de Plaski avec admiration.<br />

— Ce n'est pas toi, Péter, dit Janka, qui jouerais<br />

de ces bons tours aux abbés.<br />

- Nonjel'avoue. Mais aussijen'aipas, comme

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