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etude theorique et experimentale du transport electronique ... - Ief

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Chapitre III : Etude expérimentale des eff<strong>et</strong>s non stationnaires3ε +2* 2gaz = kT 1 / 2mCvIII- 11En dérivant c<strong>et</strong>te expression <strong>et</strong> en intro<strong>du</strong>isant la longueur de relaxation énergétique LWW= τ v :Wtherm2 * dv hω0mc> vthermIII- 122 dt LLa longueur de relaxation énergétique est le pendant <strong>du</strong> libre parcours moyen mais pour les interactionsqui relaxent l’énergie. A 300 K, sa valeur est d’environ 32nm (c.f. chapitre I). Ensuite, en écrivant lavitesse avec la mobilité <strong>et</strong> le champ <strong>et</strong> en utilisant les lois de Newton, on obtient :hω 0( µ E) ( qE) > vtherm× III- 13En remplaçant le temps de relaxation par la longueur de relaxation de la vitessela vitesse thermique, on a:⎛ q × L ⎞mhω0q⎜ E × ( qE) > v*thermmcv⎟⎝ ×therm ⎠ LWEt en explicitant c<strong>et</strong>te vitesse thermique, on obtient l’équation III- 15 :2 * hω0q 1 2kT/ qE mc*L L πmWLWmcLm= τ v divisé parmthermIII- 14> III- 15En supposant un potentiel parabolique avec une polarisation drain V DS :2DS /⎛ 2V⎞ hω0⎜ >L⎟⎝ ch ⎠ LWq 1Lm2kTqπIII- 16En réécrivant tout <strong>du</strong> même coté de l’inégalité, on obtient la grandeur caractéristique α NSE qui caractérisela présence ou non d’eff<strong>et</strong>s non stationnaires dans un dispositif.1 hω01 >2πVDSq kTVDSq LLchWLLchm= αNSEIII- 17C<strong>et</strong>te expression perm<strong>et</strong> de caractériser le <strong>transport</strong> non stationnaire. En eff<strong>et</strong> lorsque α NSE est inférieur à1, les eff<strong>et</strong>s de survitesse apparaissent. Plusieurs grandeurs rentrent dans le calcul de α NSE :La longueur <strong>du</strong> canal L ch <strong>et</strong> les longueurs de relaxation de l’énergie <strong>et</strong> <strong>du</strong> moment. Plus le ratio deslongueurs <strong>du</strong> dispositif sur les longueurs caractéristiques est grand, plus il y a d’interactions <strong>et</strong> moins leseff<strong>et</strong>s non stationnaires sont susceptibles d’apparaître. Par ailleurs, plus la longueur de relaxation del’énergie est faible, c'est-à-dire qu’il y a davantage d’interaction avec les phonons intervallée, plus leseff<strong>et</strong>s non stationnaires s’atténuent.Comparons maintenant les tensions caractéristiques. Bien sûr, plus V DS augmente plus le gaz électroniqueaugmente son énergie <strong>et</strong> les eff<strong>et</strong>s de survitesse apparaissent. Il faut comparer pour cela les l’énergiecaractéristique de la chute de potentiel qV DS à celle <strong>du</strong> réseau kT <strong>et</strong> celle liée à la capacité d’absorption desphonons h ω . Ainsi, plus la température <strong>du</strong> réseau cristallin <strong>et</strong> le nombre de phonons sont élevés, moins il0y a d’eff<strong>et</strong>s non stationnaires.- 123 -

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