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etude theorique et experimentale du transport electronique ... - Ief

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Chapitre II : Les différents niveaux de la modélisationDans c<strong>et</strong>te approche, le courant est le pro<strong>du</strong>it de la charge de la capacité MOS <strong>et</strong> de la vitessed’injection [97] définie par:vinj= vtherm⎛1− R⎜⎝1+ RCC⎞⎟⎠II- 65L’expression précédente est le pro<strong>du</strong>it de deux termes qu’il est nécessaire de bien maîtriser pour évaluercorrectement la vitesse d’injection. Le premier terme est la vitesse thermique définie au chapitre I. C<strong>et</strong>tevitesse correspond à l’agitation thermique des porteurs. (Figure II- 26). Lorsqu’une partie de ces porteurssont arrivés en haut de la barrière par diffusion, ils sont injectés dans le canal, <strong>et</strong> une partie revient parrétro-diffusion. Dans l’expression II- 65, la difficulté est d’estimer correctement ce coefficient de rétrodiffusionR C :+−− fR C = II- 66fDes simulations Monte Carlo ont montré qualitativement [99] que lorsque les porteurs pénètrent dans lecanal sur une distance supérieure à la distance où le potentiel chute de kT/q, les porteurs ont très peu dechance de revenir vers la source. La transmission source à drain peut alors se représenter par latransmission sur la première couche de silicium de longueur l, appelé la « kT layer » définie sur la FigureII- 27. D’après ces travaux <strong>et</strong> la théorie des matrices d’interactions, on peut donc estimer le coefficient derétro-diffusion R C par [99]:R l≈ C lpm +II- 67lPar ailleurs, un calcul théorique par une dérivation de l’équation de <strong>transport</strong> de Boltzmann perm<strong>et</strong>d’obtenir une forme analytique de la fonction de distribution sur une diode n+/n/n+ par Sano dans [100] <strong>et</strong>[101]. De plus, l’approche de Landauer <strong>et</strong> la version quasi-balistique ont été validées expérimentalementpar plusieurs groupes [102] par la détermination <strong>du</strong> coefficient de rétro-diffusion R C . En analysant lesévolutions des grandeurs de II- 67 <strong>et</strong> de la vitesse thermique en fonction de la température, uneexploitation des mesures expérimentales en température perm<strong>et</strong> de déterminer R C . Il a été montré [103]que ce coefficient était de l’ordre de 0.4 à 0.6 pour les dispositifs d’environ 50nm. Ce qui signifie que l<strong>et</strong>ransport est à environ 50% de sa limite balistique.Figure II- 26: Illustration de la vitesse thermique, <strong>et</strong> desfonctions de distribution dans les accès <strong>et</strong> dans la barrièreFigure II- 27: Illustration de la « kT layer » dans le cadre <strong>du</strong>calcul <strong>du</strong> coefficient de rétro-diffusion R C .- 70 -

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