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etude theorique et experimentale du transport electronique ... - Ief

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Chapitre III : Etude expérimentale des eff<strong>et</strong>s non stationnairesL’équation III- 17 perm<strong>et</strong> ainsi de r<strong>et</strong>rouver toutes les tendances obtenues lorsque les résultatsexpérimentaux étaient comparés aux simulations Dérive-Diffusion !Par ailleurs, une p<strong>et</strong>ite application numérique s’impose pour quantifier l’apparition des eff<strong>et</strong>s nonstationnaire. A V DS = 1V par exemple, les eff<strong>et</strong>s non stationnaires apparaissent lorsque la longueur <strong>du</strong>canal est plus p<strong>et</strong>ite que :L < 4186× L × L2chWL < 69( nm)×2chL mmIII- 18C<strong>et</strong>te équation <strong>et</strong> les précédentes sont là pour donner les clefs d'une bonne compréhension, mais ne donnepas de valeurs exactes de l’apparition de la survitesse. En eff<strong>et</strong>, dans la zone de pincement la survitesse estprésente bien qu’elle ne contribue pas toujours (dispositifs long) à augmenter significativement la vitesse.De plus, la polarisation de drain n’est pas celle « vue » à la source, c’est pourquoi il plus pertinent dans lesgrands dispositifs de prendre la tension de saturation. En tout cas, si l’inégalité est largement vérifiée, onpeut en dé<strong>du</strong>ire avec certitude l’apparition d’eff<strong>et</strong>s non stationnaires <strong>et</strong> leur influence non négligeable surle courant <strong>et</strong> la transcon<strong>du</strong>ctance. Analysons maintenant l’apparition <strong>du</strong> régime quasi-balistique.11.3. Les eff<strong>et</strong>s quasi balistiquesLes eff<strong>et</strong>s quasi-balistiques apparaissent lorsque le gain de vitesse apporté par le champ est trop rapide parrapport à la faculté qu’ont les électrons de relaxer c<strong>et</strong>te vitesse par l’intermédiaire des interactions. Jepropose pour tra<strong>du</strong>ire ce phénomène une équation analogue à III- 10, avec:v thermdv > III- 19dt τEn multipliant par la masse de chaque coté <strong>et</strong> en utilisant la loi de Newton, on obtient :* vthermqE > mIII- 20cτEn explicitant la fréquence d’interaction en terme de lpm <strong>et</strong> en prenant le champ moyen d’un potentielparabolique, on a :VDS* 1 2kTq > mc*III- 21L lpm πmD’oùch2 kT / qLcch1 >= αBALIII- 22π VDSlpmC<strong>et</strong>te expression perm<strong>et</strong> de caractériser le <strong>transport</strong> quasi-balistique. En eff<strong>et</strong> lorsque α BAL est inférieur à 1alors il existe des porteurs balistiques, mais surtout la fonction de distribution n’est plus de typemaxwellienne déplacée. En eff<strong>et</strong>, les interactions ne sont pas assez nombreuses pour « redistribuer » (ourelaxer) les vitesses. Plusieurs grandeurs rentrent dans le calcul de α BAL : La longueur de canal L ch <strong>et</strong> le libre parcours moyen <strong>du</strong> moment. Moins il y a d’interactions, plus l<strong>et</strong>ransport est quasi-balistique. Les tensions caractéristiques V DS <strong>et</strong> kT/q. Plus la polarisation <strong>du</strong> drain augmente <strong>et</strong> plus latempérature diminue, plus il y a de porteurs balistiques.- 124 -

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