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etude theorique et experimentale du transport electronique ... - Ief

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Chapitre I : Intro<strong>du</strong>ction au <strong>transport</strong> électroniqueuniforme, les eff<strong>et</strong>s non stationnaires apparaissent <strong>et</strong> il est nécessaire de résoudre numériquementl’équation de <strong>transport</strong> de Boltzmann. La résolution la plus répan<strong>du</strong>e est la méthode des moments quiperm<strong>et</strong> d’obtenir le modèle Dérive-Diffusion <strong>et</strong> les modèles Hydrodynamiques. Celle-ci sera exposéedans le chapitre suivant. Par contre, lorsque le <strong>transport</strong> à lieu à faible champ, la notion de mobilité estcorrecte. Des calibrages de différents modèles de mobilité avec la règle de Mathiessen sur la mobilitéexpérimentale perm<strong>et</strong>tent alors de représenter fidèlement le <strong>transport</strong> dans le canal. Les eff<strong>et</strong>s dequantification, de rugosité de surface sont intégrés avec les termes de calibrage. Mais depuis lesgénérations sub-200nm, <strong>et</strong> surtout depuis l’apparition des eff<strong>et</strong>s quasi-balistiques, le calibrage de lamobilité à faible champ ne perm<strong>et</strong> plus une étude pertinente à fort champ. Il est maintenant nécessaired’intro<strong>du</strong>ire de nouvelles grandeurs <strong>et</strong> de travailler directement avec les fréquences d’interaction pourappréhender correctement la nature balistique ou quasi-balistique <strong>du</strong> <strong>transport</strong>.6. LES EFFETS NON STATIONNAIRES ET QUASIBALLISTIQUES VUS SOUS L’ANGLE DE LA FONCTIONDE DISTRIBUTIONLes eff<strong>et</strong>s non stationnaires <strong>et</strong> quasi-balistiques ont été expliqués au premier paragraphe, mais leurinterprétation en terme de fonction de distribution f, très utile pour l’analyse <strong>du</strong> <strong>transport</strong>, ne l’a pasété. L’obj<strong>et</strong> de c<strong>et</strong>te partie est donc de décrire la fonction de distribution f <strong>du</strong> <strong>transport</strong> stationnaire au<strong>transport</strong> balistique.6.1. Transport stationnaireA faible champ, le courant, décrit par l’équation I- 1, est la somme d’un courant de dérive <strong>et</strong> d’uncourant de diffusion. Le courant de dérive perm<strong>et</strong> de définir la notion de mobilité avec I- 73. Si l’onsuppose que le gradient de concentration est nul, la fonction de distribution à la forme d’unemaxwellienne déplacée dont la vitesse moyenne, vitesse de dérive, est reliée à la mobilité par larelation I- 84. Ce <strong>transport</strong> est illustré par la Figure I-33.J= qnv = qn EI- 84dérive Dérive µDans la barrière de potentiel de l'entrée de canal d’un MOSFET, le courant est uniquement dû à uncourant de diffusion <strong>et</strong> la fonction de distribution au point x à la forme de la Figure I-34. Le gradientde concentration implique un nombre de porteurs ayant une vitesse positive n + en x-dx supérieur aunombre de porteurs n - ayant une vitesse négative en x-dx. La vitesse moyenne des flux positif <strong>et</strong>négatif est égale à la vitesse thermique. On peut ainsi écrire le courant sous les formes suivantes :dn1 − n / nJ diff = qDn= qnvinj= qnvthermI- 85− +dx1 + n / nLorsque le champ est faible <strong>et</strong> que les interactions sont en nombre suffisant pour maintenir fmaxwellienne déplacée tout le long <strong>du</strong> dispositif, la formulation <strong>du</strong> courant Dérive-Diffusion est alorscorrecte.−+- 38 -

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