10.07.2015 Views

etude theorique et experimentale du transport electronique ... - Ief

etude theorique et experimentale du transport electronique ... - Ief

etude theorique et experimentale du transport electronique ... - Ief

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Chapitre III : Etude expérimentale des eff<strong>et</strong>s non stationnairesUne p<strong>et</strong>ite application numérique s’impose à nouveau, toujours à V DS = 1V, <strong>et</strong> en prenant le champmaximal dans le canal ; les eff<strong>et</strong>s quasi-balistiques apparaissent lorsque la longueur <strong>du</strong> canal est plusp<strong>et</strong>ite que :L ch< 30 × lpmIII- 23Pour ne pas être en régime quasi-balistique, (i.e. l’approximation de la maxwellienne déplacée estinexacte) il faut que la longueur <strong>du</strong> canal soit donc très grande devant le libre parcours moyen (ce quin’est pas un scoop ! ☺) . Il faut qu’il y ait, en somme, plus d’une trentaine d’interactions.11.4. Relation entre α NSE <strong>et</strong> α BALA partir de III- 17 <strong>et</strong> III- 22, <strong>et</strong> avec l’approximation lpm= L m la relation entre α NSE <strong>et</strong> α BAL peut êtreobtenue :1 hω0/ q LchαNSE=× αBALIII- 244 V LDSC<strong>et</strong>te équation montre bien toute la différence entre eff<strong>et</strong>s non stationnaires <strong>et</strong> quasi-balistiques. Cesderniers sont liés au nombre d’interactions dans le canal tandis que la compréhension des eff<strong>et</strong>s nonstationnaires nécessite la prise en compte de grandeurs liées à la capacité <strong>du</strong> réseau à absorber l’énergie.Les équations théoriques ayant été développées, analysons les pour obtenir les champs critiques à partirdesquels les régimes de <strong>transport</strong> changent.W11.5. Quels modèles utiliser ?Afin de situer dans quel régime le dispositif fonctionne, on a tracé sur la Figure III-78 α NSE <strong>et</strong> α BAL enfonction <strong>du</strong> champ source drain <strong>et</strong> de la mobilité. La pente de α NSE est en (V DS /L ch ) 2 tandis que la pente deα BAL est en V DS /L ch . Lorsque les droites α NSE <strong>et</strong> α BAL pour différentes mobilités effectives coupent la droiteNSEα NSE =α BAL =1 on obtient les champs caractéristiques ( µ ) <strong>et</strong> ( µ ) à partir desquels les eff<strong>et</strong>sEC 0BALEC 0non stationnaires <strong>et</strong> quasi-balistiques, respectivement, apparaissent. Bien sûr, le champ caractéristiquepour obtenir les eff<strong>et</strong>s non stationnaires est plus faible que celui pour obtenir les eff<strong>et</strong>s quasi-balistiques :NSECBALCE ( µ 0 ) < E ( µ 0 )III- 25On remarque par ailleurs que, lorsque le canal est peu dopé, la succession entre les deux régimes est plusrapide. En eff<strong>et</strong>, plus les temps de relaxation sont différents, c'est-à-dire à fort dopage, plus la transitiondes eff<strong>et</strong>s non stationnaires aux eff<strong>et</strong>s quasi-balistiques est lente en V DS /L ch .- 125 -

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!