Gróf Tisza István Összes Munkái 3.

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La nouvelle frontière se détache de la frontière actuelle à
Monte Cevedale, suit pour un trait le contrefort entre la Valle
Venosta et la Valle del Noce, descend ensuite à l'Adige, à Gargazone,
entre Meran et Bolzano, remonte sur le haut plateau de la rive
gauche, coupe la Val Sorentina à moitié, celle de l'Eisach à Klausen
et par le territoire dolomitique de la rive droite de la rivière Avisio,
en excluant les vallées Garden et Badia et en incluant la région de
Ampezzo (Ampezzano), rejoint la frontière actuelle.
Art. 2.
Une correction de la frontière orientale de l'Italie sera faite
en sa faveur par l'Autriche-Hongrie, en comprenant dans cette
correction les villes de Gradiska et Gorizia.
En partant de Troghofel la nouvelle frontière se détache de
l'actuelle en allant à l'est jusqu'à Osternig et de là elle descend
des alpes Carniche jusqu'à Saifniz. Elle monte au Wirschberg par
le contrefort entre Seisera et Hchliza et suit de nouveau ensuite
la frontière actuelle jusqu'à Sella di Nevea, pour descendre des
côtes du Kombone jusqu'à l'Isonzo, en passant à l'est de Plezzo.
Elle suit ensuite la ligne de l'Isonzo jusqu'à Tolmina, où, en aban-
donnant l'Isonzo pour une ligne plus orientale, qui en passant
à l'est du haut plateau Pregona-Planina et en suivant l'enfonce-
ment (solco) du Chiapporáno, descend à l'orient de Gorizia et à
travers le Carso Dicomen arrive à la mer entre Monfalcone et
Trieste dans les environs de Nabresina.
Art. 8.
La ville de Trieste avec son territoire, qui sera étendu au
nord jusqu'à comprendre Nabresina, en la rendant ainsi limitrophe
de la nouvelle frontière italienne (Art. 2.) et en comprenant au
sud les districts judiciaires actuels de Capodistria et Pirano, sera
constituée en un État autonome et indépendant, du point de vue
politique, international, militaire, législatif-financier et admi-
nistratif. L'Autriche-Hongrie renoncera à toute souveraineté sur
l'État même, qui devra rester port franc. Les troupes austro-
hongroises et les troupes italiennes ne pourront pas y entrer. Le
nouvel État assumera une quotepart de la dette publique actuelle
autrichienne, proportionnée à sa population.