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Untitled - The Canadian Association of Gastroenterology

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Le foie 681<br />

FIGURE 33. Vue à l’endoscope d’une grosse varice (flèche) ligaturée au moyen d’un élastique,<br />

visible dans la partie droite du champ.<br />

œsophagien en cas de varices sont l’aspiration, la perforation œsophagienne<br />

et la nécrose ischémique (de pression) de la muqueuse.<br />

Les traitements non chirurgicaux des varices le plus souvent utilisés sont la<br />

sclérothérapie endoscopique et la ligature élastique. La sclérothérapie consiste<br />

à injecter, en vision endoscopique directe, dans la varice hémorragique et aux<br />

alentours, des solutions très irritantes comme l’éthanolamine, le polidocanol<br />

ou même l’alcool absolu. L’inflammation qui en résulte aboutit à la thrombose<br />

et à la fibrose de la lumière de la varice. Les complications possibles sont une<br />

douleur thoracique, une dysphagie, une ulcération et un rétrécissement de<br />

l’œsophage. Du fait de ces effets indésirables, la sclérothérapie n’est<br />

pratiquement plus utilisée en pratique régulière au Canada. Elle a été remplacée<br />

par la ligature élastique à l’endoscope (figure 33), d’efficacité égale, mais<br />

s’accompagnant de beaucoup moins d’effets secondaires. C’est une méthode<br />

semblable à celle utilisée pour provoquer la transformation fibreuse des<br />

hémorroïdes ano-rectales. L’association du traitement endoscopique et de la<br />

sonde à ballonnet compressif ou du traitement médicamenteux pour arrêter<br />

une hémorragie variqueuse active réussit dans 90 à 95 % des cas.<br />

Si toutes les mesures mentionnées ci-dessus échouent, on peut tenter une<br />

chirurgie d’urgence. L’anastomose porto-cave d’urgence a été abandonnée à<br />

cause d’une mortalité opératoire de 30 à 50 %. Le choix le plus simple, et<br />

probablement le meilleur en situation d’urgence, est la transsection<br />

œsophagienne, durant laquelle on sectionne et enlève un anneau de tissu<br />

œsophagien à l’aide d’un instrument mécanique, puis on agrafe les deux<br />

extrémités de l’œsophage ensemble. Autre type de « chirurgie », la dérivation<br />

intrahépatique porto-systémique transjugulaire (DIPT) consiste à créer une<br />

anastomose intrahépatique entre branches des veines sus-hépatique et porte

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