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Untitled - The Canadian Association of Gastroenterology

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734 PRINCIPES FONDAMENTAUX DE GASTRO-ENTÉROLOGIE<br />

TABLEAU 55. Interruption de grossesse<br />

Indiquée<br />

Stéatose hépatique aiguë gravidique (PA)<br />

Pré-éclampsie grave<br />

Rupture spontanée du foie<br />

Non nécessaire<br />

Hépatite virale<br />

Cholestase intrahépatique gravidique<br />

Hyperbilirubinémies congénitales<br />

La plupart des hépatopathies chroniques<br />

biliaires, telle la cholestyramine, peuvent réduire le prurit, mais aggravent<br />

la malabsorption des graisses associées à la maladie, nécessitant souvent<br />

l’administration de suppléments de vitamine K par voie parentérale. La<br />

S-adénosylméthionine, la rifampine, les stéroïdes et le phénobarbital donnent<br />

des résultats incertains. L’accouchement devrait avoir lieu aussitôt que les<br />

poumons sont matures, pour réduire le risque de mortinatalité.<br />

Les symptômes s’atténuent habituellement dans les deux semaines de<br />

l’accouchement, parfois au début du travail, avec la chute présumée des<br />

œstrogènes. Il y a une forte probabilité de récidive lors des grossesses<br />

ultérieures et en cas d’utilisation d’œstrogènes exogènes, en particulier de<br />

contraceptifs oraux. Enfin les femmes affectées sont exposées à un risque<br />

accru de calculs biliaires, reflétant peut-être le défaut de transport hépatique.<br />

20.4.3 STÉATOSE HÉPATIQUE AIGUË GRAVIDIQUE<br />

La stéatose hépatique aiguë gravidique (SHAG) est rare (1 cas sur 13 000<br />

accouchements), mais a de graves conséquences pour la mère et pour le fœtus.<br />

La SHAG apparaît presque invariablement durant le troisième trimestre de la<br />

grossesse et sa fréquence maximale se situe autour de la 36 e ou 37 e semaine<br />

de gestation. Parfois, elle ne devient apparente qu’après l’accouchement. Il<br />

semble y avoir un lien entre cette maladie et la nulliparité, les grossesses<br />

gémellaires et les grossesses à fœtus masculin. L’éclampsisme est présent<br />

dans 50 % des cas. Ses manifestations peuvent aller de symptômes non<br />

spécifiques à une insuffisance hépatique aiguë avec coagulopathie pr<strong>of</strong>onde,<br />

ictère, encéphalopathie et hypoglycémie. Les nausées et les vomissements,<br />

avec ou sans douleur abdominale, sont fréquents. Le prurit est rare et devrait<br />

évoquer la possibilité d’un tout autre diagnostic hépatique, telle la cholestase<br />

gravidique. Les cas graves connaissent une détérioration progressive inexorable,

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