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Untitled - The Canadian Association of Gastroenterology

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Le foie 717<br />

Antagonistes du récepteur de l’IL-2. Le basiliximab (Simulect ® ) et le<br />

daclizumab (Zenapax ® ) sont des anticorps monoclonaux spécifiques aux<br />

récepteurs d’IL-2, qui inhibent la prolifération des lymphocytes T en se liant<br />

à la chaîne alpha du complexe récepteur de l’IL-2 des lymphocytes T activés.<br />

On a montré que ces composés réduisaient l’incidence de rejet aigu d’allogreffe<br />

lors des greffes de rein et amélioraient la survie à un an du greffon et du<br />

patient. Le rôle de ces agents dans la greffe de foie, en particulier dans les<br />

protocoles d’épargne des calcineurines ou des stéroïdes, reste incertain.<br />

Campath-1H. Campath-1H est un anticorps monoclonal humanisé contre la<br />

protéine CD52 qui se trouve à la surface des lymphocytes et d’autres cellules<br />

du système immunitaire. Cet agent a été testé largement contre les malignités<br />

lymphoïdes, lors des maladies auto-immunes (dont la polyarthrite rhumatoïde)<br />

et dans les greffes d’organe. À l’heure actuelle, des études évaluent plus en<br />

pr<strong>of</strong>ondeur l’innocuité et l’efficacité de cet agent dans les greffes d’organe<br />

plein. La déplétion des cellules immunitaires à l’aide de Campath-1H semble<br />

être particulièrement utile dans les greffes d’organe parce qu’il réduit la<br />

dose d’entretien d’immunosuppresseurs, une caractéristique que l’on pense<br />

importante pour induire la tolérance.<br />

18.9 Complications postopératoires<br />

Les complications communes à toute intervention chirurgicale peuvent<br />

survenir au cours d’une greffe de foie. Toutefois, un certain nombre d’effets<br />

indésirables sont particuliers à cette intervention. La plus inquiétante des<br />

complications postopératoires est le non-fonctionnement primitif (NFP) de<br />

l’organe greffé. L’incidence de NFP est compris entre 2 et 10 % et le NFP se<br />

manifeste par une aggravation des paramètres de coagulation qu’il est impossible<br />

à corriger, par une acidose croissante, par une insuffisance rénale et par la<br />

détérioration de l’état mental du patient. L’étiologie du NFP n’est pas claire et<br />

le traitement requiert une nouvelle greffe d’urgence. Un dysfonctionnement<br />

primaire moins grave de l’organe greffé est traité avec un certain succès par<br />

l’administration de prostaglandine E-1 et/ou de N-acétylcystéine.<br />

Les thromboses vasculaires qui se produisent tôt après la greffe sont<br />

généralement de nature technique. Bien que la thrombectomie de la veine<br />

porte et de l’artère hépatique ait connu un certain succès, une nouvelle greffe<br />

est habituellement nécessaire en cas de thrombose de ces vaisseaux.<br />

Le canal biliaire est le « talon d’Achille » de la greffe de foie. Des problèmes<br />

surviennent dans 10 à 20 % des cas. Des fuites précoces se produisent à la<br />

suite d’une ischémie, d’une septicémie ou d’un rejet grave. Le canal biliaire<br />

peut être irréversiblement endommagé en cas de thrombose de l’artère hépatique<br />

immédiatement après la greffe.

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