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Untitled - The Canadian Association of Gastroenterology

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726 PRINCIPES FONDAMENTAUX DE GASTRO-ENTÉROLOGIE<br />

un meilleur outil, avec une sensibilité de 71 % et une spécificité de 93 %, mais<br />

sa valeur prédictive positive n’est que de 14 %. Cette démarche permet<br />

d’identifier les tumeurs à un stade plus précoce, mais on n’a pas encore pu<br />

montrer qu’elle diminuait le taux de morbidité ou le taux de mortalité.<br />

19.2.2 HÉPATOBLASTOME<br />

L’hépatoblastome est une tumeur maligne qui se développe chez des enfants<br />

de moins de cinq ans, dans plus de 50 % des cas avant l’âge de deux ans. Dans<br />

près d’un tiers des cas, un hépatoblastome est accompagné de malformations<br />

congénitales des autres organes. On peut observer chez ces patients une<br />

absence de développement pondéro-statural normal, une perte de poids ou une<br />

masse hépatique en croissance rapide. Les tumeurs sont constituées d’hépatocytes<br />

immatures et, occasionnellement, d’une composante mésenchymateuse<br />

(p. ex. osseuse), avec la possibilité d’atteindre une grande taille. Le traitement<br />

consiste en une résection chirurgicale, suivie d’une radiothérapie et d’une<br />

chimiothérapie. La survie à cinq ans est comprise entre 15 et 35 %.<br />

19.2.3 TUMEURS MÉTASTATIQUES<br />

En Amérique du Nord, la tumeur hépatique maligne la plus fréquente est la<br />

métastase d’un cancer primitif situé ailleurs. Les sources communes de<br />

métastases sont les cancers du sein, du poumon, colorectaux et génitourinaires,<br />

ainsi que les tumeurs neuro-endocriniennes. Il est parfois difficile<br />

de faire la distinction entre cancers hépatiques primitifs et métastatiques. Les<br />

métastases sont souvent multiples, avec des lésions plus petites, alors que le<br />

CHC a en général une masse plus importante. Dans la plupart des cas, les<br />

métastases sont faciles à mettre en évidence par l’échographie, la tomodensitométrie<br />

ou l’IRM. Le diagnostic est habituellement confirmé par une biopsie à<br />

l’aiguille. Parfois, les métastases ont des caractéristiques histologiques ou<br />

immuno-histochimiques suggérant le site du cancer primitif.<br />

Dans la plupart des cas, un cancer métastatique est synonyme de maladie<br />

évoluée avec un pronostic mauvais et peu d’options thérapeutiques. Les<br />

exceptions sont le carcinome colorectal métastatique et les tumeurs neuroendocriniennes.<br />

La résection chirurgicale d’un carcinome colorectal métastatique<br />

en foyer, confiné au foie, peut augmenter à 40 % le taux de survie à cinq<br />

ans. Dans le cas les cancers colorectaux non résécables, la cryothérapie et<br />

la chimiothérapie peuvent prolonger la survie. La résection de tumeurs neuroendocriniennes<br />

localisées et le traitement médicamenteux (interféron,<br />

octréotide) pour les maladies plus avancées peuvent aider à prolonger la<br />

survie et à réduire les symptômes dus à la libération d’hormone (syndrome<br />

carcinoïde, syndrome de Zollinger-Ellison).

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