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Untitled - The Canadian Association of Gastroenterology

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Le foie 643<br />

pression portale. Chez les patients atteints de cirrhose alcoolique, on devrait<br />

procéder à une évaluation des complications de l’insuffisance hépatique et de<br />

l’hypertension portale. Une telle évaluation comprend une gastroscopie de<br />

surveillance pour déterminer la présence de varices œsophagiennes et un<br />

traitement prophylactique par un bêtabloquant pour les patients qui présentent<br />

de grosses varices œsophagiennes. La nouvelle technique de dérivation<br />

intrahépatique porto-systémique transjugulaire (DIPT) a remplacé la dérivation<br />

porto-cave chirurgicale comme le traitement de choix en cas d’hémorragie<br />

non contrôlée de varices œsophagiennes, malgré le taux de mortalité très élevé<br />

chez les patients présentant une hépatite alcoolique aiguë. L’encéphalopathie<br />

hépatique demeure une complication, mais peut être habituellement contrôlée<br />

par du lactulose prophylactique. L’ascite est traitée par un régime pauvre<br />

en sodium et des diurétiques. Elle diminue fréquemment chez les patients<br />

qui s’abstiennent d’alcool pendant plus de six mois. Lorsque l’ascite devient<br />

réfractaire au traitement diurétique, il convient d’envisager une DIPT parmi<br />

les options de traitement, en particulier après plus de six mois sans alcool.<br />

Tout devrait être fait pour exclure une péritonite bactérienne spontanée et<br />

empêcher un syndrome hépato-rénal, complications dangereuses de l’ascite.<br />

On devrait procéder périodiquement à une recherche d’hépatome, car un<br />

hépatome peut être traité efficacement s’il est décelé tôt. Il convient de<br />

proposer au patient dont la cirrhose est compensée et stable, une résection<br />

chirurgicale, et au patient légèrement décompensé, une ablation locale, p. ex.<br />

par radi<strong>of</strong>réquence. La greffe de foie est aussi une option de traitement pour<br />

les patients dont la cirrhose alcoolique est terminale et constitue le traitement<br />

de choix lorsque la cirrhose alcoolique est décompensée. Les questions<br />

d’éthique concernant l’utilisation d’une ressource rare pour traiter une maladie<br />

auto-infligée restent sans réponse, en particulier lorsqu’elle concerne une<br />

greffe de foie à des patients présentant une hépatite alcoolique active. Dans les<br />

centres hospitaliers qui procèdent à des greffes pour cirrhose alcoolique, les<br />

résultats sont comparables à ceux observés chez les patients présentant<br />

d’autres formes de cirrhose.<br />

9. STÉATOPATHIE NON ALCOOLIQUE / G. Kichian et W. Wong<br />

La stéatopathie non alcoolique (SNA) est devenue une cause fréquente et<br />

potentiellement importante d’élévation des enzymes hépatiques. Fréquemment<br />

liée à l’obésité et au diabète de type 2, elle est maintenant reconnue<br />

comme contribuant de manière importante à la cirrhose cryptogénique. Étant<br />

donné que quelque 60 % de la population nord-américaine a un surpoids et<br />

que l’incidence de diabète de type 2 augmente rapidement, on s’attend à ce<br />

que la SNA devienne une cause notable de morbidité et de mortalité liées au

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