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Untitled - The Canadian Association of Gastroenterology

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606 PRINCIPES FONDAMENTAUX DE GASTRO-ENTÉROLOGIE<br />

est la principale cause d’infection par le virus de l’hépatite C dans les pays<br />

développés. Les instruments médicaux contaminés sont une source majeure<br />

de prolifération de l’hépatite C dans de nombreux pays en développement.<br />

Chez les travailleurs des soins de santé, l’infection par le VHC due à une aiguille<br />

contaminée est inférieure à 5 %. Les cas reliés aux transfusions représentent<br />

10 % du total. Le taux actuel de transmission de l’hépatite C par transfusion<br />

n’est que d’un cas pour 3 millions d’unités environ (tableau 15). Il y a des cas<br />

documentés d’infection par contact sexuel ou de transmission de la mère au<br />

nouveau-né, mais le taux est faible.<br />

6.3.2 ÉVOLUTION CLINIQUE<br />

La période d’incubation est de 5 à 10 semaines (moyenne de 7 semaines).<br />

La phase aiguë est cliniquement légère et la majorité des patients sont anictériques.<br />

Étant donné que la maladie aiguë peut être très légère, la détection<br />

d’une infection aiguë est difficile. Beaucoup de patients ignorent qu’ils ont<br />

une infection aiguë par le VHC. Ceux qui présentent une inflammation aiguë<br />

symptomatique sont plus susceptibles d’éliminer le virus. L’infection devient<br />

chronique chez 70 à 80 % des patients et, chez ceux-ci, il y a un risque notable<br />

de cirrhose et d’insuffisance hépatique chronique dans l’avenir lointain.<br />

6.3.3 DIAGNOSTIC<br />

Le dépistage du VHC comprend d’une part des tests sérologiques de détection<br />

des anticorps (ELISA) et d’autre part des tests moléculaires de détection<br />

du virus (amplification PCR de l’ARN du VHC). La présence d’anticorps<br />

anti-VHC suggère une exposition virale, mais n’indique pas l’immunité. La<br />

majorité des patients qui ont été exposés au virus de l’hépatite C deviennent<br />

porteurs du virus. Pour cette raison, on a tendance à considérer la présence<br />

d’anticorps anti-VHC comme une indication d’infection chronique, ce qui<br />

n’est pas nécessairement le cas. Il est important de confirmer le diagnostic<br />

d’infection chronique par le VHC par le test d’amplification PCR.<br />

La technique ELISA (dosage immunoenzymatique) de nouvelle génération est<br />

le test de dépistage principal. Ce test identifie les anticorps visant les épitopes<br />

structurels et non structurels du virus. Le nouveau test, très sensible et spécifique,<br />

est extrêmement utile pour identifier les patients qui ont été exposés au VHC.<br />

Avec la technique ELISA, un résultat incertain doit être confirmé par détermination<br />

de l’ARN du VHC. L’hypergammaglobulinémie est une cause fréquente de<br />

faux positif avec cette technique. Un faux négatif peut se produire chez les<br />

patients immunodéprimés présentant une insuffisance rénale.<br />

Le test moléculaire à amplification PCR est celui qui confirme la virémie.<br />

C’est un test sensible, qui peut aider à déterminer le génotype du VHC et la<br />

charge virale. Ces renseignements sont utiles pour le traitement de l’hépatite<br />

C chronique, car le génotype peut aider à anticiper la réponse au traitement.

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