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Untitled - The Canadian Association of Gastroenterology

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Le foie 725<br />

focale supérieure à 2 cm par deux techniques d’imagerie (échographie de<br />

contraste, tomodensitométrie, IRM ou angiographie) et ou la présence d’une<br />

hypervascularité par une technique d’imagerie et un taux d’AFP > 200 µg/mL.<br />

Les lésions de plus de 2 cm exigent souvent une ponction percutanée pour<br />

établir un diagnostic histologique, car les techniques d’imagerie diagnostique<br />

sont moins utiles dans ce cas. Le stade de la tumeur doit être déterminé par<br />

échographie et tomodensitométrie hélicoïdale.<br />

En général, le pronostic pour les patients atteints d’un CHC est très mauvais,<br />

la survie moyenne des patients en Amérique du Nord n’atteignant que 6 à<br />

20 mois. Le pronostic dépend : (a) du stade, de l’agressivité et de la vitesse de<br />

croissance de la tumeur; (b) de l’état de santé général du patient; (c) de la<br />

fonction hépatique du patient. Jusqu’à 70 % des patients présentent une<br />

maladie métastatique au moment du diagnostic. Dans le cas d’une maladie<br />

localisée non invasive, les options possibles sont la résection chirurgicale, la<br />

greffe de foie et les techniques percutanées. Ces dernières devraient être<br />

envisagées chez les patients présentant une tumeur de moins de 5 cm ou trois<br />

nodules de moins de 3 cm, sans signe de métastase. Pour les patients dont la<br />

fonction hépatique est conservée (Child A), on peut envisager une résection,<br />

bien que le taux de récidive à trois ans dépasse 50 %. Pour les patients dont<br />

la fonction hépatique est mauvaise (Child B et C), on devrait envisager<br />

une greffe de foie. Les résultats de l’intervention chirurgicale sont souvent<br />

compliqués par la présence d’une cirrhose sous-jacente, par la nature multicentrique<br />

occasionnelle de la tumeur et par la présence de micrométastases.<br />

Les techniques non chirurgicales en cas de maladie localisée comprennent une<br />

injection d’éthanol percutanée se traduisant par un taux de rémission de 80 %<br />

pour les lésions localisées de moins de 3 cm. Parmi les autres techniques<br />

d’ablation à l’étude, citons l’application de radi<strong>of</strong>réquences ou de micro-ondes,<br />

la cryothérapie, le traitement laser et l’embolisation artérielle. Pour les<br />

patients présentant un CHC intermédiaire à avancé, qui ne sont pas candidats<br />

à une chirurgie curative, la survie à trois ans est de 10 à 50 %; la survie est le<br />

mieux corrélée avec la gravité de l’hépatopathie sous-jacente. On peut<br />

envisager pour ces patients une embolisation transartérielle. L’effet d’une<br />

chimiothérapie générale est discutable. Nous attendons avec impatience<br />

l’arrivée de nouvelles thérapies associant les anticorps monoclonaux à la<br />

chimiothérapie et la thérapie génique aux agents cytotoxiques.<br />

Les stratégies de dépistage du CHC chez les patients ayant une cirrhose<br />

connue, en particulier secondaire à une hépatite virale chronique, comprennent<br />

l’échographie et la mesure de l’AFP tous les 6 à 12 mois. La sensibilité du test<br />

de l’AFP pour le dépistage est comprise entre 39 de 64 %, sa spécificité, entre<br />

76 et 91 % et sa valeur prédictive positive, entre 9 et 32 %. L’échographie est

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