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Caractérisation objective de la qualité de justesse, de timbre et d ...

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Instruments à anche simple, revue bibliographique._________________________________________________________________Im Yβjωγ= 0(I-23)re<strong>la</strong>tion i<strong>de</strong>ntique à <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> condition <strong>de</strong> seuil linéaire (I-18) dans le cadre <strong>de</strong> ce modèlepour lequel Im(Y g )=0. En définitive, dans ce cas particulier où le seuil linéaire est le seuild' oscil<strong>la</strong>tion, <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong> jeu <strong>de</strong>s oscil<strong>la</strong>tions périodiques en s P+ est <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong> seuil.L' analyse détaillée (pression <strong>et</strong> fréquence) du seuil linéaire apporte donc <strong>de</strong>s informationsutiles sur les régimes d' oscil<strong>la</strong>tions s' il existe <strong>de</strong>s p<strong>et</strong>ites oscil<strong>la</strong>tions, c' est à dire si <strong>la</strong>bifurcation est directe.III.2. Fréquence <strong>de</strong> seuil <strong>et</strong> fréquence <strong>de</strong> résonance.De nombreux auteurs ont étudié le seuil linéaire théoriquement <strong>et</strong> expérimentalement àpartir d' un modèle physique i<strong>de</strong>ntique ou proche du modèle élémentaire utilisé dans cedocument. Das (1931) <strong>et</strong> Backus (1963) sont sans doute les premiers à avoir proposé uneanalyse théorique <strong>et</strong> expérimentale du seuil linéaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>rin<strong>et</strong>te. Wilson <strong>et</strong> Beavers (1974)vérifient que <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong> seuil <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>rin<strong>et</strong>te est toujours inférieure à <strong>la</strong> fréquence propre<strong>de</strong> l' anche ; ils montrent théoriquement <strong>et</strong> vérifient expérimentalement que l' amortissement <strong>de</strong>l' anche est le paramètre critique qui fixe le type <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> l' ensemble excitateur àanche simple <strong>et</strong> résonateur cylindrique couplés. A un faible amortissement correspond unrégime "in tempo" selon <strong>la</strong> terminologie <strong>de</strong> Bouasse (1929) : <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong> seuil est proche<strong>de</strong> <strong>la</strong> première fréquence propre <strong>de</strong> l' anche (cas <strong>de</strong>s tuyaux d' orgue à anche) ; à un fortamortissement correspond un régime "résonateur", <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong> seuil est proche d' unefréquence <strong>de</strong> résonance du résonateur (cas <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>rin<strong>et</strong>te <strong>et</strong> du saxophone pour lesquels ilfaut ajouter à l' amortissement intrinsèque <strong>de</strong> l' anche, l' amortissement apporté par <strong>la</strong> lèvreinférieure du musicien). Ajoutons qu' une note <strong>de</strong> c<strong>la</strong>rin<strong>et</strong>te en régime "in tempo" est un"canard" !Fl<strong>et</strong>cher (1979), Saneyoshi <strong>et</strong> coll. (1987) ont analysé en détail le seuil linéaire en fonction<strong>de</strong> <strong>la</strong> nature du système excitateur reprenant en ce<strong>la</strong> les travaux <strong>de</strong> Bouasse (1929) : ils font <strong>la</strong>distinction entre les instruments à vent avec excitateur dont les anches se dép<strong>la</strong>cent versl' intérieur pour un saut <strong>de</strong> pression ∆p positif, pour lequel <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong> seuil est inférieure à<strong>la</strong> fréquence propre <strong>de</strong> l' anche (cas du tuyau d' orgue à anche simple, <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>rin<strong>et</strong>te, dusaxophone, du hautbois, du basson) <strong>et</strong> ceux avec excitateur dont les anches se dép<strong>la</strong>cent versl' extérieur pour un saut <strong>de</strong> pression ∆p positif, pour lesquels <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong> seuil estsupérieure à <strong>la</strong> fréquence propre <strong>de</strong> l' anche. Ces auteurs rangent les cuivres dans c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnièrecatégorie. Plitnick <strong>et</strong> Yoshikawa (1994) comparent fréquences propres <strong>de</strong> lèvres <strong>et</strong> fréquencesfondamentales, leurs conclusions ne sont pas tranchées. Plus généralement, à notre avis c' estl' hypothèse même d' un "modèle d' excitateur à une masse" qu' il faudrait rem<strong>et</strong>tre en cause ici.Les lèvres d' un instrumentiste constituent vraisemb<strong>la</strong>blement un système mécaniquepossédant plus d' un <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> liberté. Un modèle d' excitateur à <strong>de</strong>ux masses semblerait à notreavis plus adapté.__________________________________________________________________________31

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