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Caractérisation objective de la qualité de justesse, de timbre et d ...

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Instruments à anche simple, revue bibliographique._________________________________________________________________Si Grand (1994) <strong>et</strong> Valeau (1994) ont validé expérimentalement certains <strong>de</strong>s résultatsthéoriques ci-<strong>de</strong>ssus (nature <strong>de</strong> <strong>la</strong> bifurcation, déca<strong>la</strong>ge fréquentiel) à partir d' un montageexpérimental "à <strong>la</strong> manière d' un instrument à anche simple" (l' anche simple est supprimée,l' eff<strong>et</strong> valve y est piloté par un piston conique commandé par une contre-réactionélectronique), si ces résultats théoriques ne sont sans doute pas applicables stricto sensu à <strong>de</strong>sinstruments à anche simple, ils éc<strong>la</strong>irent néanmoins sous un jour nouveau l' idée admise <strong>de</strong>puisBouasse (Bouasse, 1929, <strong>et</strong> reprise par Bena<strong>de</strong> <strong>et</strong> Gans, 1968) qu' une bonne harmonicité <strong>de</strong>sfréquences <strong>de</strong> résonance est importante pour <strong>la</strong> facilité d' émission. Un certain nombre <strong>de</strong>résultats expérimentaux re<strong>la</strong>tifs à l' étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s instruments quart-<strong>de</strong>-ton (Kergomard <strong>et</strong> Meynial,1988 ; Gilbert, 1991) <strong>et</strong> le rôle critique que joue l' inharmonicité dans <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s régimesd' oscil<strong>la</strong>tions au seuil, sont interprétables dans ce sens au moins qualitativement (si on prendle parti <strong>de</strong> relier facilité d' émission <strong>et</strong> pression <strong>de</strong> seuil).III.4.2. Métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> discrétisation par différences finies.Métho<strong>de</strong>s numériquesAfin <strong>de</strong> connaître les solutions du modèle élémentaire décrit par le système d' équations (I-9) pour <strong>de</strong>s oscil<strong>la</strong>tions finies, les métho<strong>de</strong>s numériques s' avèrent nécessaires, étant donnél' inexistence <strong>de</strong>s solutions exactes. Ces métho<strong>de</strong>s sont en général basées sur l' utilisation <strong>de</strong> <strong>la</strong>fonction <strong>de</strong> réflexion du résonateur, mesurée ou calculée à partir <strong>de</strong> l' impédance d' entrée durésonateur. Son usage perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> diminuer notablement le temps <strong>de</strong> calcul par rapport à celui<strong>de</strong> <strong>la</strong> réponse impulsionnelle du résonateur, c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière possédant un support temporel pluslong. Ducasse, quant à lui, (1990) considère le résonateur comme un ensemble <strong>de</strong> cellulesjuxtaposées, pour lesquelles il résout numériquement l' équation d' on<strong>de</strong>s en réalisant unediscrétisation temporelle <strong>et</strong> spatiale.Schumacher (1981) initie l' utilisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> réflexion pour <strong>la</strong> c<strong>la</strong>rin<strong>et</strong>te à partird' impédances calculées <strong>et</strong> montre <strong>la</strong> faisabilité <strong>de</strong> tels calculs numériques. Mc Intyre <strong>et</strong> coll.(1983), Park <strong>et</strong> Keefe (1988), Barjau <strong>et</strong> Agullo (1989), Keefe (1992) utilisent <strong>la</strong> métho<strong>de</strong>proposée par Schumacher (1981) pour divers résonateurs <strong>et</strong> en utilisant <strong>de</strong>s modèles plus oumoins complexes. Cependant l' utilisation <strong>de</strong> techniques numériques consiste en uneapproximation <strong>de</strong>s opérateurs continus par opérateurs discr<strong>et</strong>s, <strong>la</strong> distance existant entre lessystèmes discr<strong>et</strong>s <strong>et</strong> continus dépendant du <strong>de</strong>gré d' approximation choisi (Géradin <strong>et</strong> Rixen,1992). Dans le cas <strong>de</strong>s modèles décrivant le comportement <strong>de</strong>s instruments à anche simple, lepassage du domaine continu au domaine discr<strong>et</strong> est réalisable (<strong>et</strong> réalisé) à l' ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> diversesmétho<strong>de</strong>s produisant divers modèles discr<strong>et</strong>s. L' analyse <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s numériques perm<strong>et</strong>tant<strong>de</strong> transformer le modèle élémentaire continu en modèle élémentaire discr<strong>et</strong> équivalent s' avèrenécessaire. Ce point fait l' obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie B <strong>de</strong> ce mémoire dans le cas du modèleélémentaire décrit au paragraphe I.3.__________________________________________________________________________43

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