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STF NA MÍDIA

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ces accusations en affirmant<br />

à Fars que "le critère légal<br />

pour calculer la maturité religieuse<br />

est le calendrier lunaire<br />

(ndlr: islamique) et selon<br />

ce critère le meurtrier avait<br />

atteint l"âge de 18 ans". Le<br />

calendrier islamique lunaire<br />

en usage notamment dans les<br />

pays arabes compte 354<br />

jours, contre 365 pour le calendrier<br />

solaire en vigueur en<br />

Iran. L"Iran est un des rares<br />

pays condamnant des mineurs<br />

à la peine de mort mais<br />

en général les autorités attendent<br />

qu"ils aient 18 ans pour<br />

procéder à l"exécution.<br />

Cette pendaison porte à 202<br />

le nombre des exécutions en<br />

Iran depuis le début de<br />

l"année, selon un décompte<br />

de l"AFP réalisé à partir des<br />

informations parcellaires<br />

publiées par les médias locaux.<br />

En 2010, 179 personnes<br />

avaient été pendues,<br />

d"après un comptage similaire<br />

de l"AFP. L"organisation<br />

internationale de défense des<br />

droits de l"Homme human<br />

rights Watch (HRW) avait<br />

pour sa part recensé 388 exécutions<br />

alors qu"Amnesty<br />

International en avait compté<br />

252. L"Iran est l"un des pays<br />

qui procède au plus grand<br />

nombre d"exécutions dans le<br />

monde, avec la Chine,<br />

l"Arabie saoudite et les E-<br />

tats-Unis. En vertu de la Charia<br />

(loi islamique) le meurtre,<br />

le viol, le vol à main armée,<br />

le trafic de drogue et<br />

l"adultère y sont passibles de<br />

la peine capitale.<br />

JUSTIÇA NO EXTERIOR •<br />

LE FIGARO (FR) • ACTUALITÉ • 21/9/2011 • 09:00:00<br />

Frontex épinglée par une ONG<br />

L"agence européenne chargée<br />

de la surveillance des<br />

frontières, Frontex, expose<br />

les migrants à "des conditions<br />

abusives", a estimé<br />

l"organisation internationale<br />

de défense des droits de<br />

l"Homme human rights<br />

Watch (HRW). Les migrants<br />

appréhendés le long des<br />

frontières terrestres de la<br />

Grèce avec la Turquie sont<br />

envoyés dans des centres de<br />

détention surpeuplés en<br />

Grèce, accuse l"ONG dans<br />

un rapport de 62 pages intitulé:<br />

"L"UE a les mains sales:<br />

implication de Frontex dans<br />

le mauvais traitements des<br />

migrants détenus en Grèce".<br />

Selon ce rapport, en décembre<br />

2010, les autorités grecques<br />

détenaient des migrants,<br />

notamment des membres de<br />

groupes vulnérables, comme<br />

les enfants non accompagnés,<br />

pendant des semaines ou des<br />

mois dans des conditions qui<br />

s"apparentaient à un traitement<br />

inhumain et dégradant.<br />

Des enfants non accompagnés<br />

étaient regroupés avec<br />

des adultes sans lien de parenté<br />

dans des cellules surpeuplées,<br />

déplore notamment<br />

le document de HRW.<br />

La publication de ce rapport<br />

intervient à la veille d"une<br />

réunion à Bruxelles des ministres<br />

européens de<br />

l"Intérieur qui doivent notamment<br />

approuver des modifications<br />

aux règles régissant<br />

les opérations de Frontex.<br />

La commissaire chargée<br />

des Affaires intérieures, Cecilia<br />

Malmström devait rencontrer<br />

aujourd"hui des responsables<br />

de HRW pour discuter<br />

de ce rapport, a indiqué<br />

son porte-parole, Michele<br />

Cercone. Le porte-parole n"a<br />

pas nié que des migrants<br />

puissent être victimes d"abus<br />

mais, a-t-il affirmé, les a-<br />

gents de Frontex "ne peuvent<br />

pas être tenus responsables<br />

pour les conditions des centres<br />

de détention en Grèce".<br />

"Cette responsabilité reste<br />

complètement dans les mains<br />

des autorités grecques", a-t-il<br />

dit.<br />

"C"est le pays qui demande<br />

la mission de Frontex qui<br />

établit les règles et les destinations.<br />

Les officiers de<br />

Frontex en Grèce ont été<br />

placés sous l"autorité des<br />

autorités et Frontex ne peut<br />

être tenu pour responsable<br />

des défaillances d"un Etat<br />

dans le respect des droits de<br />

l"homme", a-t-il plaidé. Michele<br />

Cercone a reconnu que<br />

"les conditions dans certains<br />

centres sont inacceptables".<br />

La situation est connue de<br />

tous les partenaires européens<br />

de la Grèce et la Commission<br />

a lancé une procédu-<br />

S T F N A M Í D I A • 2 2 d e s e t e m b r o d e 2 0 1 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P Á G I N A 2 9 3

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