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Structure, fonctionnement, évolution des communautés benthiques ...

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tel-00009359, version 1 - 1 Jun 2005<br />

Chapitre 2 – <strong>Structure</strong> et variabilité spatio-temporelle <strong>des</strong> peuplements <strong>benthiques</strong><br />

échantillonnés) et sa courbe cumulative semble marquer une inflexion plus importante que celles <strong>des</strong><br />

autres zones. La zone B est la moins riche en espèces (106 espèces pour 5,5 m 2 échantillonnés). Les<br />

zones A et C suivent une <strong>évolution</strong> parallèle en fonction de la surface échantillonnée et atteignent<br />

respectivement 146 espèces pour 9,75 m 2 et 140 espèces pour 10,25 m 2 .<br />

Figure 2.4 5 : Courbes de la richesse spécifique cumulée (nombre d’espèces) correspondant à la moyenne<br />

de 50 randomisations dans l’ordre d’accumulation <strong>des</strong> échantillons au sein <strong>des</strong> six zones pour toutes les<br />

pério<strong>des</strong> d’échantillonnage.<br />

Lors <strong>des</strong> échantillonnages, toutes les espèces ne sont pas détectées. Pour compenser ce biais,<br />

la présence d’espèces non détectées au sein de chacune <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> zones d’échantillonnage a été<br />

estimée à partir d’un estimateur statistique de la richesse spécifique réelle (« Jack-Knife »)<br />

(figure 2.4 6). Les tendances d’<strong>évolution</strong> sont les mêmes que précédemment, les richesses spécifiques<br />

réelles estimées sont plus élevées et les courbes montrent une inflexion plus grande indiquant la<br />

proximité du seuil de richesse spécifique maximale. La zone E demeure la plus riche avec<br />

236 espèces, les zones A et C ont ensuite <strong>des</strong> richesses spécifiques proches, respectivement 188 et<br />

185 espèces (tableau 2.4 2). Les stations D et G montrent le plus fort infléchissement de leur courbe de<br />

richesse spécifique réelle cumulée : la richesse spécifique maximale est presque atteinte (164 espèces<br />

pour D et 54 pour G). La proportion du nombre d’espèces échantillonnées par rapport à la richesse<br />

spécifique estimée varie de 74 % (stations B et G) à 81 % (station D ; tableau 2.4 2).<br />

Tableau 2.4 2 : Résumé <strong>des</strong> richesses spécifiques observées et réelles estimées (écart type).<br />

Zone<br />

Surface totale<br />

échantillonnée<br />

(m 2 )<br />

Richesse spécifique<br />

observée<br />

129<br />

Richesse spécifique<br />

réelle estimée<br />

Pourcentage de<br />

richesse spécifique<br />

échantillonnée (%)<br />

A 9,75 146 187,9 (7,5) 78<br />

B 5,50 106 142,3 (8,1) 74<br />

C 10,25 140 184,9 (8,1) 76<br />

D 6,25 132 163,7 (6,7) 81<br />

E 5,75 187 235,8 (9,4) 79<br />

G 3,50 40 53,9 (3,7) 74

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