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Structure, fonctionnement, évolution des communautés benthiques ...

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tel-00009359, version 1 - 1 Jun 2005<br />

Chapitre 2 – <strong>Structure</strong> et variabilité spatio-temporelle <strong>des</strong> peuplements <strong>benthiques</strong><br />

2.4 2 2 <strong>Structure</strong>s trophiques<br />

La structure trophique en richesse spécifique montre une remarquable stabilité au sein d’une<br />

même station selon les saisons considérées. Elle est également homogène sur l’ensemble <strong>des</strong> stations<br />

de la partie centrale de la Grande Vasière avec 20 % de prédateurs, 10-20 % de suspensivores, 30-<br />

40 % de déposivores sélectifs et 20 % de déposivores non sélectifs (figure 2.4 11 a). La contribution<br />

relative <strong>des</strong> prédateurs est plus importante sur la marge externe et sur la station G de vases pures (30-<br />

40 %).<br />

Tout comme pour la richesse spécifique, la structure trophique en abondance présente une<br />

grande stabilité à l’échelle de la saison (figure 2.4 11 b). Sur la partie centrale de la Grande Vasière,<br />

les structures trophiques en abondance et en richesse spécifique sont proches, avec toutefois une plus<br />

grande contribution apportée par les deux groupes de déposivores. Sur la marge externe, la structure<br />

trophique en abondance de la station E3 est stable, alors que celle de E1 est marquée par la diminution<br />

relative du nombre de suspensivores (Ditrupa arietina), au profit <strong>des</strong> déposivores sélectifs dont<br />

Auchenoplax crinita. Sur la station G1, la part <strong>des</strong> déposivores sélectifs s’explique par la forte<br />

présence <strong>des</strong> Cirratulus qui constituent 50 % de l’abondance totale au printemps et 60 % à l’automne.<br />

L’hétérogénéité révélée par les écarts types au sein <strong>des</strong> biomasses moyennes (figure 2.4 10)<br />

est également remarquable dans la structure trophique en biomasse (figure 2.4 11 c). En effet, à<br />

l’exception de la station G1, aucune <strong>des</strong> structures trophiques <strong>des</strong> stations échantillonnées ne montre<br />

de stabilité entre les saisons. De même aucune tendance saisonnière n’est mise en évidence. Sur la<br />

Grande Vasière, ces variations peuvent n’affecter que deux groupes trophiques (suspensivores et<br />

déposivores sélectifs en B2 et D1 ou les deux groupes de déposivores en C1), ou tous les groupes<br />

(AA1, BB1, C3 et DD1). Sur la marge externe, la contribution <strong>des</strong> prédateurs à la biomasse augmente<br />

du printemps à l’automne et les biomasses <strong>des</strong> suspensivores et <strong>des</strong> déposivores non sélectifs subissent<br />

les plus gran<strong>des</strong> variations. A la station G1, la structure trophique en biomasse révèle un déséquilibre<br />

avec une dominance de deux groupes : les déposivores sélectifs et les prédateurs.<br />

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