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Structure, fonctionnement, évolution des communautés benthiques ...

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tel-00009359, version 1 - 1 Jun 2005<br />

Chapitre 2 – <strong>Structure</strong> et variabilité spatio-temporelle <strong>des</strong> peuplements <strong>benthiques</strong><br />

2.1 4 5 Richesse spécifique et indice de diversité<br />

Dans le cadre de cette étude, la richesse spécifique S est le nombre total d’espèces différentes<br />

identifiées dans n échantillons.<br />

L’indice de diversité utilisé dans cette étude est l’indice de Shannon-Weaver (H’). Il est<br />

calculé par la formule (Shannon et Weaver, 1949) :<br />

S<br />

H’ = - ∑ =<br />

i 1<br />

[ i<br />

ni/N<br />

× log2(n<br />

/N)]<br />

Avec N l’effectif total de l’échantillon et ni l’effectif de l’espèce i dans l’échantillon.<br />

Ainsi, H’ est nul si tous les individus du peuplement appartiennent à une seule et même<br />

espèce, il est minimal si une espèce domine le peuplement et il est maximal quand toutes les<br />

abondances sont réparties équitablement entre les espèces (Frontier, 1983).<br />

L’indice de Shannon-Weaver est souvent accompagné de l’indice d’équitabilité J de Pielou<br />

(1966) ou indice d’équirépartition (Blondel, 1976) qui représente le rapport de H’ sur l’indice maximal<br />

théorique dans le peuplement (Hmax). Il est calculé par la formule :<br />

J = H’/Hmax = H’/log2 S<br />

J peut varier de 0 à 1. Il est maximal quand les espèces ont <strong>des</strong> abondances identiques dans le<br />

peuplement et il est minimal quand une seule espèce domine tout le peuplement. Pondéré par la<br />

richesse spécifique, il apparaît utile pour comparer les dominances potentielles entre stations ou dates<br />

d’échantillonnage.<br />

Les métho<strong>des</strong> de capture employées (bennes Hamon et chalut à perche) ne permettent pas le<br />

recensement de la totalité <strong>des</strong> espèces présentes sur les sites étudiés. En effectuant un rééchantillonnage<br />

sur les données observées, <strong>des</strong> échantillonnages répétés sur le peuplement sont mimés<br />

par la méthode de « Jack-knife » (Burnham et Overton, 1979). Cette méthode permet d’estimer la<br />

présence d’espèces non détectées au sein de la zone d’échantillonnage par la formule :<br />

⎛ (n − 1) ⎞<br />

Sréelle = Sobservée<br />

+ K × ⎜ ⎟<br />

⎝ n ⎠<br />

Avec Sréelle la richesse spécifique réelle estimée par le « Jack-knife », Sobservée la richesse spécifique<br />

obtenue lors de l’échantillonnage, K le nombre d’espèce moyen par échantillon et n le nombre<br />

d’échantillons.<br />

Les échantillons sont triés au hasard et le nombre d'espèces différentes capturées est calculé<br />

pour chacun. Une estimation du nombre d’échantillons pour lequel toutes les espèces potentiellement<br />

présentes en un site ont été capturées est ainsi obtenue. Cette opération est répétée 50 fois, elle<br />

représente l'étape de ré-échantillonnage. 50 réplicats du nombre d'espèces capturées après x<br />

échantillons, dont la moyenne et l'écart type sont calculés, sont simulés. Ces valeurs permettent<br />

d'établir une courbe de saturation ou courbe d’accumulation d’espèces (avec en abscisse le nombre<br />

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