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Structure, fonctionnement, évolution des communautés benthiques ...

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tel-00009359, version 1 - 1 Jun 2005<br />

Chapitre 2 – <strong>Structure</strong> et variabilité spatio-temporelle <strong>des</strong> peuplements <strong>benthiques</strong><br />

2.2 2 2 Inventaire <strong>des</strong> espèces<br />

<strong>Structure</strong> taxonomique<br />

Sur les 54 stations échantillonnées en 1966, 146 taxons <strong>benthiques</strong> avaient été identifiés, les<br />

poissons, crevettes, mysidacés, euphausiacés et bryozoaires étant exclus de l’analyse. Ils appartenaient<br />

majoritairement aux polychètes (45 % <strong>des</strong> espèces), aux mollusques (23 %), aux crustacés (12 %) et<br />

aux échinodermes (12 %) (figure 2.2 5). Sur ces mêmes stations, la diversité taxonomique totale est<br />

voisine en 2001/2002. En effet, 163 taxons ont été recensés dont 47 % de polychètes, 23 % de<br />

crustacés, 18 % de mollusques et 9 % d’échinodermes.<br />

Par contre, le nombre moyen de taxons recensés par station a presque doublé, passant de 11,1<br />

en 1966 à 19,8 en 2001/2002, et ce en dépit du tamisage sur une maille de 5 mm. D’autre part,<br />

l’abondance moyenne sur l’ensemble <strong>des</strong> stations était de 35,4 individus par drague en 1966, elle<br />

atteint 49,8 individus par drague en 2001/2002, soit une augmentation de 29 %.<br />

Figure 2.2 5 : <strong>Structure</strong> taxonomique de la faune identifiée lors <strong>des</strong> échantillonnages ; le nombre de taxons<br />

est indiqué en italique.<br />

Présence et occurrence <strong>des</strong> espèces<br />

La répartition <strong>des</strong> espèces au sein <strong>des</strong> stations n’est pas homogène. Les espèces rencontrées<br />

dans un seul échantillon sont définies ici comme espèces rares. Selon cette définition 38 % <strong>des</strong> espèces<br />

étaient rares en 1966 et ce pourcentage est pratiquement identique (40 %) en 2001/2002 (figure 2.2 6).<br />

Pour les deux pério<strong>des</strong> considérées, 80 % <strong>des</strong> espèces ne se retrouvent que dans 5 stations ou moins et<br />

aucune espèce n’est commune à toutes les stations. Cependant, <strong>des</strong> différences dans le nombre de<br />

stations de répartition ainsi que dans l’ordre <strong>des</strong> espèces dominantes apparaissent entre les deux<br />

pério<strong>des</strong>. Ainsi en 1966, les polychètes Nothria britannica, Terebelli<strong>des</strong> stroemi et Glycera rouxii<br />

étaient les espèces les plus fréquentes, elles se rencontraient dans respectivement 25, 24 et 22 stations.<br />

L’échantillonnage actuel révèle que Glycera rouxii est l’espèce la plus commune (41 <strong>des</strong> 54 stations),<br />

suivi de Terebelli<strong>des</strong> stroemi (33 stations), Lumbrineris impatiens (29 stations) et Nothria britannica<br />

(27 stations ; figure 2.2 6). A l’exception de L. impatiens, les trois espèces les plus fréquentes en 1966<br />

le sont encore en 2001/2002, avec une répartition encore plus large.<br />

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