Prospectus de scission et d'introduction en bourse - Total.com
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NOTES ANNEXES AUX COMPTES COMBINES — (suite)<br />
Haute Prov<strong>en</strong>ce, France), <strong>et</strong> pourrai<strong>en</strong>t avoir une inci<strong>de</strong>nce négative sur l’activité, les résultats <strong>et</strong> la situation<br />
financière du Groupe.<br />
Sites à l’arrêt (friches industrielles) :<br />
TOTAL a repris directem<strong>en</strong>t ou indirectem<strong>en</strong>t les sites à l’arrêt (cf. A. « Base <strong>de</strong> préparation <strong>de</strong>s états<br />
financiers <strong>com</strong>binés », § III.1).<br />
b) Litiges <strong>et</strong> procédures <strong>en</strong> cours<br />
Enquête sur la concurr<strong>en</strong>ce<br />
A la suite <strong>de</strong>s <strong>en</strong>quêtes relatives à certaines pratiques <strong>com</strong>merciales dans l’industrie chimique aux Etats-Unis<br />
<strong>et</strong> au Canada, ARKEMA fait l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> plusieurs litiges <strong>en</strong> responsabilité civile aux Etats-Unis pour manquem<strong>en</strong>t à<br />
la législation sur la concurr<strong>en</strong>ce. Les provisions affér<strong>en</strong>tes à ces litiges s’élèv<strong>en</strong>t à 18,7 millions d’euros au<br />
31 décembre 2003.<br />
Les <strong>en</strong>quêtes lancées par la Commission europé<strong>en</strong>ne <strong>en</strong> 2000 <strong>et</strong> 2003 relatives à <strong>de</strong>s pratiques anticoncurr<strong>en</strong>tielles<br />
alléguées concernant certains produits <strong>com</strong>mercialisés par ARKEMA ont à ce jour donné lieu à une décision<br />
<strong>de</strong> la Commission concernant une ligne <strong>de</strong> produits, r<strong>en</strong>due le 10 décembre 2003 <strong>et</strong> condamnant ARKEMA à une<br />
am<strong>en</strong><strong>de</strong> <strong>de</strong> 43,5 millions d’euros. En ce qui concerne les <strong>en</strong>quêtes portant sur d’autres lignes <strong>de</strong> produits, aucun<br />
grief n’a été notifié à ARKEMA par la Commission europé<strong>en</strong>ne. Les provisions affér<strong>en</strong>tes à c<strong>et</strong>te procédure <strong>et</strong> aux<br />
<strong>en</strong>quêtes lancées par la Commission s’élèv<strong>en</strong>t à 200 millions d’euros au 31 décembre 2003.<br />
Maladies professionnelles<br />
Pour la fabrication <strong>de</strong> ses produits, le Groupe utilise <strong>et</strong> a utilisé d’importantes quantités <strong>de</strong> substances<br />
chimiques, toxiques ou dangereuses. Malgré les procédures <strong>de</strong> sécurité <strong>et</strong> <strong>de</strong> surveillance mises <strong>en</strong> place au<br />
niveau du Groupe, ainsi qu’au niveau <strong>de</strong> chaque site <strong>de</strong> production, les salariés du Groupe pourrai<strong>en</strong>t avoir été<br />
exposés à ces substances <strong>et</strong> développer <strong>de</strong>s pathologies spécifiques à ce titre.<br />
A c<strong>et</strong> égard, <strong>com</strong>me la plupart <strong>de</strong>s groupes industriels, le Groupe a, par le passé, recouru à différ<strong>en</strong>ts<br />
<strong>com</strong>posants d’isolation ou <strong>de</strong> calorifuge à base d’amiante dans ses installations industrielles. Ainsi, certains<br />
salariés, notamm<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> la maint<strong>en</strong>ance, ont pu être exposés avant l’élimination progressive <strong>de</strong> ces<br />
matériaux <strong>et</strong> l’utilisation <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> substitution.<br />
Le Groupe a anticipé sur ses sites français les dispositions réglem<strong>en</strong>taires relatives à l’amiante<br />
(décr<strong>et</strong>s n o 96-97 <strong>et</strong> 96-98 du 7 février 1996 <strong>et</strong> décr<strong>et</strong> n o 96-1133 du 24 décembre 1996). Ainsi le Groupe a, d’une<br />
part, inv<strong>en</strong>torié les matériaux <strong>de</strong> construction cont<strong>en</strong>ant <strong>de</strong> l’amiante prés<strong>en</strong>ts dans ses locaux, informé les<br />
employés <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> ces investigations <strong>et</strong> pris les mesures collectives <strong>et</strong> individuelles <strong>de</strong> protection requises<br />
par les textes <strong>en</strong> vigueur. En outre, s’agissant <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong> matériaux cont<strong>en</strong>ant <strong>de</strong>s fibres d’amiante, le<br />
Groupe a mis fin à toute utilisation <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te fibre <strong>et</strong> utilisé <strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> substitution à chaque fois que cela<br />
était techniquem<strong>en</strong>t possible. A l’étranger, le Groupe s’est mis <strong>en</strong> conformité avec la législation applicable<br />
notamm<strong>en</strong>t aux Etats-Unis d’Amérique.<br />
Toutefois, le Groupe a fait l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> déclarations <strong>de</strong> maladies professionnelles liées à une exposition passée<br />
à l’amiante, le plus souv<strong>en</strong>t sur <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s d’activité antérieures aux années 1980. Compte t<strong>en</strong>u <strong>de</strong>s délais <strong>de</strong><br />
lat<strong>en</strong>ce <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>tes pathologies liées à l’amiante, un nombre important <strong>de</strong> déclarations <strong>de</strong> maladies<br />
professionnelles risque d’être <strong>en</strong>registré dans les années à v<strong>en</strong>ir.<br />
Le Groupe a constitué <strong>de</strong>s provisions pour couvrir les risques d’actions pour faute inexcusable <strong>de</strong><br />
l’employeur relatifs aux maladies déclarées.<br />
Autres litiges <strong>et</strong> passifs év<strong>en</strong>tuels<br />
) Arkema France<br />
— En 1995, la société Gasco a formulé à l’<strong>en</strong>contre d’Elf Atochem (anci<strong>en</strong>ne dénomination d’Arkema<br />
France), <strong>de</strong>vant le tribunal <strong>de</strong> Gand (Belgique), une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>en</strong> réparation au titre d’une rupture<br />
alléguée <strong>de</strong> relations contractuelles <strong>et</strong> d’une violation d’un accord d’exclusivité. En première instance,<br />
Gasco a obt<strong>en</strong>u la condamnation d’Atofina au paiem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> 248 000 euros <strong>de</strong> dommages-intérêts pour<br />
rupture <strong>de</strong>s relations contractuelles (le paiem<strong>en</strong>t correspondant a été effectué) <strong>et</strong> a été déboutée du<br />
F-25