Favoriser une restauration collective de - DRAAF Rhône-Alpes
Favoriser une restauration collective de - DRAAF Rhône-Alpes
Favoriser une restauration collective de - DRAAF Rhône-Alpes
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
166<br />
6 bilan et perspectives <strong>de</strong> l’operation<br />
Résultats<br />
En 2008, 250 000 repas incluant partiellement ou totalement <strong>de</strong>s produits “bio“<br />
ont été servis dont 195 000 en collèges.<br />
85% <strong>de</strong>s produits étaient issus <strong>de</strong> l’agriculture biologique <strong>de</strong> l’Isère, 80% <strong>de</strong>s<br />
produits vendus par les producteurs font l’objet d’<strong>une</strong> comman<strong>de</strong> régulière, 15%<br />
<strong>de</strong> l’épicerie était constituée <strong>de</strong> produits biologiques (achetés à Biocoop).<br />
Des constats :<br />
• sur l’animation et l’accompagnement : <strong>de</strong>s animations pédagogiques indispensables<br />
à connecter avec la politique alimentaire <strong>de</strong>s collèges, un travail en<br />
partenariat avec les acteurs (internes et externes) ;<br />
• sur l’approvisionnement : intérêt pour les producteurs et acheteurs <strong>de</strong> recourir<br />
à un intermédiaire tel que la plate-forme Manger bio Isère ;<br />
• <strong>de</strong>s points à améliorer : faire évoluer cette plate-forme dans son organisation et<br />
sa forme juridique pour traiter <strong>de</strong>s volumes supérieurs, proposer <strong>de</strong>s produits<br />
pré-transformés, se rapprocher <strong>de</strong>s initiatives <strong>de</strong> plates-formes alimentaires<br />
logistique et <strong>de</strong> service.<br />
Des perspectives :<br />
• Soutenir <strong>une</strong> production agricole <strong>de</strong> qualité et respectueuse <strong>de</strong><br />
l’environnement<br />
Derrière l’intitulé « Manger bio & autrement », il s’agira d’intégrer à moyen<br />
terme <strong>de</strong>s produits en conversion agriculture biologique et <strong>de</strong>s produits locaux<br />
<strong>de</strong> qualité. Ceci passera par un travail technique sur les cahiers <strong>de</strong> charges <strong>de</strong><br />
production avec <strong>de</strong>s exigences précises à l’instar <strong>de</strong> celles contenues dans la<br />
charte relative à la marque <strong>collective</strong> <strong>de</strong>s agriculteurs <strong>de</strong> l’Y grenoblois « Terres<br />
d’ici », mise en place par l’ADAYG en 2002.<br />
L’évolution <strong>de</strong>s pratiques pourra se faire via un accompagnement spécifique <strong>de</strong>s<br />
producteurs par les organismes <strong>de</strong> développement agricole (Chambre d’agriculture,<br />
ADABIO avec le soutien du CG 38). Par exemple, il est envisagé <strong>de</strong>s<br />
diagnostics d’exploitation permettant <strong>de</strong> dégager <strong>de</strong>s pistes pour <strong>de</strong>s itinéraires<br />
culturaux à bas intrants. D’autres modalités d’appui à la conversion sont possibles :<br />
transfert <strong>de</strong> savoirs et savoir-faires entre producteurs « bio » et conventionnels,<br />
parrainage…On peut citer aussi le travail initié par la Chambre d’agriculture<br />
<strong>de</strong> l’Isère avec les arboriculteurs <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Vienne (évolution <strong>de</strong>s pratiques<br />
et organisation en réponse aux attentes qualité <strong>de</strong>s acheteurs).<br />
• Vers le développement <strong>de</strong> plates-formes<br />
La mise en place d’<strong>une</strong> plate-forme alimentaire permettant <strong>de</strong> mettre en lien l’offre<br />
et la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> disposer d’<strong>une</strong> logistique adaptée (froid notamment)<br />
et d’unités <strong>de</strong> transformation (salle <strong>de</strong> découpe, légumerie) à même <strong>de</strong> préparer<br />
et fournir les produits <strong>de</strong>mandés, est en réflexion sur la ville <strong>de</strong> Grenoble en<br />
concertation avec le CG 38. Un syndicat mixte est actuellement délégataire <strong>de</strong> la<br />
gestion <strong>de</strong>s abattoirs municipaux, outil rattaché au MIN <strong>de</strong> Grenoble.<br />
Une telle plate-forme pourrait trouver place sur ce site du MIN. Elle serait <strong>une</strong> réponse<br />
à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> la cuisine centrale du CG 38 (3200 repas/jour) mais<br />
également potentiellement à celle <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Grenoble (6200 repas/jour) située<br />
à proximité du MIN. Le travail est en cours autour d’un projet <strong>de</strong> légumerie avec