Favoriser une restauration collective de - DRAAF Rhône-Alpes
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Exemple <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Dijon<br />
Les élus ont ainsi donné les moyens<br />
au service <strong>de</strong> <strong>restauration</strong> municipale<br />
pour conduire <strong>une</strong> véritable politique<br />
<strong>de</strong> qualité. Ainsi le directeur du service<br />
<strong>de</strong> <strong>restauration</strong> et le juriste travaillent<br />
en étroite collaboration pour la passation<br />
<strong>de</strong> ses marchés, <strong>une</strong> nutritionniste<br />
est mobilisée pour l’élaboration<br />
du plan alimentaire, <strong>une</strong> responsable<br />
qualité assure le suivi <strong>de</strong> l’exécution<br />
<strong>de</strong>s marchés. Le temps consacré à la<br />
préparation <strong>de</strong>s marchés et à la mise<br />
en place <strong>de</strong>s commissions <strong>de</strong> dégustation<br />
pour la sélection <strong>de</strong>s meilleurs produits<br />
sont un investissement pour <strong>une</strong><br />
<strong>restauration</strong> <strong>de</strong> qualité.<br />
Exemple d’équipement<br />
Les élu et institutions ne réalisent pas directement les choix et les opérations d’approvisionnement.<br />
Pourtant, ils ont un rôle primordial à jouer en ce qui concerne<br />
les orientations du service public, notamment à travers les budgets qu’ils votent et<br />
leur politique <strong>de</strong> ressources humaines (recrutement, formation, qualification, remplacement…).<br />
Cela est vrai tout autant pour un service <strong>de</strong> <strong>restauration</strong> géré en direct (ce qui implique<br />
<strong>de</strong>s moyens adéquats) ou délégué à un prestataire (ce qui implique <strong>une</strong><br />
certaine vigilance et <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s précises quant aux prestations <strong>de</strong>mandées).<br />
1.1 - En assurant <strong>de</strong>s moyens en personnel<br />
Une démarche d’approvisionnement local et <strong>de</strong> qualité s’appuie<br />
sur <strong>de</strong>s moyens humains et <strong>de</strong>s compétences soli<strong>de</strong>s en<br />
matière <strong>de</strong> connaissance <strong>de</strong>s produits, <strong>de</strong> pratiques d’achat,<br />
<strong>de</strong> gestion, <strong>de</strong> cuisine et d’animation.<br />
Outre le temps nécessaire à la connaissance <strong>de</strong> l’offre locale<br />
et à <strong>une</strong> rédaction <strong>de</strong>s marchés différente, l’organisation différenciée<br />
<strong>de</strong>s livraisons, du stockage le cas échéant, la cuisine<br />
<strong>de</strong> produits bruts, l’adaptation <strong>de</strong>s menus… prennent du<br />
temps, <strong>de</strong> l’énergie et vont nécessiter <strong>de</strong>s moyens maintenus<br />
ou augmentés en personnels (tout en explorant toutes les possibilités<br />
<strong>de</strong> gains <strong>de</strong> temps décrits au point II).<br />
Concrètement, on note ces <strong>de</strong>rnières années <strong>de</strong>s approvisionnements<br />
en produits agroalimentaires intermédiaires (quatrième,<br />
cinquième gamme en légumes…) en corrélation avec la baisse<br />
du nombre d’ETP (équivalent temps plein) en cuisine.<br />
Une volonté politique forte, affichée, expliquée, et se traduisant<br />
par les moyens humains et techniques adaptés est <strong>une</strong> clé<br />
première et indispensable à la réussite d’un projet d’approvisionnement<br />
<strong>de</strong> proximité et <strong>de</strong> qualité.<br />
1.2 - En choisissant <strong>de</strong>s équipements adaptés<br />
Une politique <strong>de</strong> qualité va <strong>de</strong> pair avec <strong>de</strong>s moyens matériels adaptés, et les élus<br />
peuvent orienter les choix en connaissance <strong>de</strong> cause ; ces choix doivent être<br />
concertés dans <strong>une</strong> vision globale partagée <strong>de</strong>s objectifs : par exemple, celui <strong>de</strong><br />
l’approvisionnement local, en produits biologiques etc.<br />
Un four mixte peut permettre d’adapter les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cuisson en fonction <strong>de</strong>s produits pour atteindre un<br />
résultat optimal.<br />
En atmosphère sèche : <strong>de</strong> 0°C à 250°C le four est utilisé comme un four classique pour rôtir, saisir, gratiner<br />
(pâtisseries, rôtis…)<br />
En mo<strong>de</strong> vapeur : <strong>de</strong> O à 99°C pour les légumes, les poissons, la cuisson sous vi<strong>de</strong>.<br />
En atmosphère humi<strong>de</strong> mixte : pour les rôtis <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> blanche, <strong>de</strong> volaille, les poêlés.<br />
Les avantages : Les cuissons sont régulières et précises et les pertes <strong>de</strong> poids sont minimes. De plus, comme<br />
il n’y a pratiquement pas <strong>de</strong> préchauffage, <strong>de</strong>s économies d’énergie sont possibles. L‘air chaud étant<br />
homogène, la température est rigoureusement i<strong>de</strong>ntique partout à l’intérieur <strong>de</strong> l’enceinte. En gran<strong>de</strong> majorité,<br />
ces fours étant équipés d’un système d’auto nettoyage et d’aménagements intérieurs démontables,<br />
le nettoyage est aisé.<br />
Source : La Lettre Nutrition Sécurité alimentaire Restauration <strong>collective</strong> en Poitou-Charentes, n°6 mars 2005 - Intervian<strong>de</strong>s