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PHOTONIQUE POUR LES LASERS À CASCADE QUANTIQUE ...

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tel-00740111, version 1 - 9 Oct 2012<br />

CHAPITRE 8 . CRISTAUX <strong>PHOTONIQUE</strong>S, RÉSULTATS EXPÉRIMENTAUX<br />

Structure S1<br />

Q factor Q1<br />

Changement<br />

aléatoire de S1<br />

S2 → S1<br />

Q2 → Q1<br />

Nouvelle<br />

structure<br />

S2<br />

oui<br />

Q2 > Q1 ?<br />

non<br />

FDTD de<br />

S2<br />

Q factor<br />

Q2<br />

FIG. 8.29: Principe de l’optimisation numérique du Q des cristaux<br />

photoniques.<br />

Q d’un CP dont tous les trous ont la même dimension. Ensuite aléatoirement<br />

on change le rayon d’un trou (choisi parmi les 7 valeurs de rayons<br />

suivantes 5.4 / 6.3 / 7.2 / 8.1 / 9.0 / 9.9 et 10.8 µm). On calcule le Q de ce<br />

nouveau CP. Si le facteur de qualité augmente, ce sera alors la nouvelle<br />

structure initiale pour la prochaine boucle. S’il n’augmente pas, on revient<br />

en arrière pour essayer un autre changement aléatoire.<br />

Pour réduire le temps de calcul de chaque boucle nous avons utilisé<br />

les symétries verticale et horizontale, afin de n’avoir à calculer qu’un seul<br />

quart de la structure. Le calcul du Q de chaque structure dure alors environ<br />

1 minute. Après quelques milliers de boucles la structure converge. Ce<br />

n’est pas a priori la meilleure structure possible, néanmoins il est très probable<br />

qu’elle en soit proche, cela pour deux raisons : tout d’abord les variations<br />

du rayon des trous dans la structure finale sont assez graduelles,<br />

ce qui n’est pas le cas pour les CP intermédiaires. En outre, le facteur de<br />

qualité dépend du rayon de chaque trou, c’est à dire qu’il dépend de N<br />

paramètres indépendants (N étant le nombre de trous du CP). Il est alors<br />

peu probable qu’il existe un maximum local de Q dans cet espace à N<br />

dimensions. Cela implique que si on trouve une structure, dont la modification<br />

du rayon de chaque trou va diminuer le Q, il y a de fortes chances<br />

que ce soit la structure optimale.<br />

En outre, le fait de trouver le même résultat final, en faisant deux optimisations<br />

séparées, confirme le caractère optimal de la structure finale,<br />

puisque les optimisations utilisent une amélioration aléatoire.<br />

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