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DOULEUR ET PERSONNE ÂGÉE - Institut upsa de la douleur

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Les complications douloureuses post chirurgicales les plus fréquentessont les <strong>douleur</strong>s neuropathiques (chirurgie cervico-faciale, postmastectomie, post-thoracotomie…) avec les difficultés <strong>de</strong> prise encharge liées à <strong>la</strong> mauvaise tolérance habituelle <strong>de</strong>s rares ressourcesmédicamenteuses disponibles. Concernant le syndrome post-mastectomie,un groupe d’experts a proposé <strong>de</strong>s recommandations pour lediagnostic et <strong>la</strong> prise en charge à partir <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong> 76 publications,mais peu <strong>de</strong> recommandations sont c<strong>la</strong>ssées en niveau A. Cetableau clinique serait moins fréquent chez les patientes âgéescomparativement aux plus jeunes (19) .Douleurs compliquant les actes <strong>de</strong> radiothérapieEn France, annuellement environ 180 000 patients en cours <strong>de</strong> traitementreçoivent une radiothérapie, soit 2/3 <strong>de</strong>s patients traitéspour <strong>de</strong>s cancers. Un quart <strong>de</strong>s patients d’un service <strong>de</strong> radiothérapieest âgé <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 70 ans et reçoit une irradiation à viséecurative ou palliative (6) . Le concept d’irradiation palliative n’est pasfacile à définir, l’objectif <strong>de</strong> régression tumorale pendant <strong>la</strong> durée <strong>de</strong>vie restante a été proposé comme définition (6) . Elle est cependantrestrictive puisqu’une amélioration <strong>de</strong>s symptômes est possible sansrégression tumorale visible et sur <strong>de</strong>s temps trop courts pour impliquerce mo<strong>de</strong> d’action (amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>douleur</strong> en moins <strong>de</strong>48 heures par exemple).Des comorbidités typiquement gériatriques ren<strong>de</strong>nt <strong>la</strong> radiothérapietechniquement délicate lorsque l’immobilité requise est difficileà obtenir (ma<strong>la</strong>die <strong>de</strong> Parkinson, démences, obésité). Certainespostures sont impossibles à obtenir en raison <strong>de</strong> <strong>douleur</strong>s ou <strong>de</strong>limitations <strong>de</strong> mobilité d’origine rhumatologique ou orthopédique.Les transports répétés et l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s patients asthéniques ouavec limitations fonctionnelles sont source d’épuisement, <strong>de</strong>mauvaise observance. Des <strong>douleur</strong>s intenses peuvent survenir <strong>de</strong>façon paroxystique pendant les actes <strong>de</strong> radiothérapie, notammenten cas <strong>de</strong> lésions cervico-faciales ou squelettiques. La prévention etle traitement <strong>de</strong> ces actes douloureux sont trop rarement « protocolisés» (MEOPA, antalgique préventif, contention adaptée, formation<strong>de</strong>s brancardiers...). Tous ces facteurs peuvent conduire à une inadmissibleperte <strong>de</strong> chance par arrêt <strong>de</strong> traitement.Les discussions balistiques (dose, volume d’irradiation et fractionnement)sont affaire <strong>de</strong> spécialiste et l’évaluation gériatrique préa<strong>la</strong>bleLA <strong>DOULEUR</strong> EN ONCOGÉRIATRIE117

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