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DOULEUR ET PERSONNE ÂGÉE - Institut upsa de la douleur

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pour <strong>la</strong> <strong>douleur</strong> neuropathique, offre l’avantage <strong>de</strong> possé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>spropriétés stimu<strong>la</strong>ntes, ce qui est particulièrement utile chez <strong>de</strong>spatients âgés apathiques ou ceux avec une somnolence due auxmédicaments concomitants. La <strong>de</strong>mi-vie du bupropion et <strong>de</strong> ses métabolitesest augmentée chez les sujets âgés (66) .Finalement, les inhibiteurs sélectifs <strong>de</strong> <strong>la</strong> recapture <strong>de</strong> <strong>la</strong> sérotonine(ISRS) sont habituellement recommandés pour les patients âgésdépressifs en raison d’une faible fréquence d’effets indésirables. Lecitalopram et le S-citalopram offrent l’avantage d’un risque plus faibled’interactions pharmacocinétiques dû à leur inhibition minimale duCYP450. Bien que leur élimination soit diminuée chez <strong>de</strong>s sujets âgés,ils sont habituellement bien tolérés (59) . Leur efficacité analgésique n’acependant pas été c<strong>la</strong>irement démontrée. La fluoxétine <strong>de</strong>vrait êtreévitée car elle est fréquemment associée à <strong>de</strong>s effets indésirables enraison <strong>de</strong> <strong>la</strong> longue <strong>de</strong>mi-vie <strong>de</strong> <strong>la</strong> molécule mère et <strong>de</strong> son métaboliteactif (norfluoxétine) (2 et 7 jours, respectivement) (59) .L’utilisation d’antidépresseurs (surtout les ISRS) a été plusieurs foisassociée à un risque accru <strong>de</strong> chutes. Des stratégies <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>schutes <strong>de</strong>vraient toujours être utilisées lorsqu’un antidépresseur estprescrit à un patient âgé (67) .AnticonvulsivantsEn raison <strong>de</strong> leur efficacité analgésique pour plusieurs types <strong>de</strong><strong>douleur</strong>s neuropathiques, leur bonne tolérabilité et l’absence d’interactionsmédicamenteuses pharmacocinétiques, <strong>la</strong> gabapentine et <strong>la</strong>prégabaline sont habituellement recommandées en première lignepour le traitement <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>douleur</strong> neuropathique, surtout chez lespatients âgés avec plusieurs comorbidités et une polymédication (68, 69) .La prégabaline semble aussi efficace chez les patients âgés que chezles jeunes (70) et est bien tolérée (71) .Les effets indésirables les plus fréquents incluent <strong>la</strong> somnolence, lesétourdissements, les troubles <strong>de</strong> démarche et l’œdème périphérique.Ces symptômes se résolvent parfois spontanément après quelquesjours, et peuvent être évités en utilisant <strong>de</strong> petites doses <strong>de</strong> départ eten augmentant <strong>la</strong> dose lentement, tout en surveil<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> près <strong>la</strong>survenue d’effets indésirables. En raison <strong>de</strong> leur élimination rénale et<strong>de</strong> <strong>la</strong> diminution fréquente <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction rénale chez les patients âgés,ceux-ci répon<strong>de</strong>nt souvent à <strong>de</strong>s doses plus faibles que les doses thérapeutiqueshabituelles et peuvent rarement tolérer une augmentationSPÉCIFICITÉS DE LA PRISE EN CHARGE ANTALGIQUE DE LA <strong>DOULEUR</strong> CHEZ LA <strong>PERSONNE</strong> ÂGÉE97

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