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DOULEUR ET PERSONNE ÂGÉE - Institut upsa de la douleur

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prévention <strong>de</strong>s <strong>douleur</strong>s liées aux actes courants, notamment lesStandards Options Recommandations: «Douleurs provoquées…» (8) . LeMEOPA (9) (Mé<strong>la</strong>nge Équimolécu<strong>la</strong>ire Oxygène et Protoxy<strong>de</strong> d’Azote) est<strong>de</strong>venu une métho<strong>de</strong> démontrée scientifiquement dans <strong>la</strong> prévention <strong>de</strong><strong>la</strong> <strong>douleur</strong> <strong>de</strong> nombreux actes. Dans les établissements <strong>de</strong> soins, le rôle<strong>de</strong>s Comités <strong>de</strong> lutte contre <strong>la</strong> <strong>douleur</strong> et les symptômes (CLUDS) estprimordial dans <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> conscience <strong>de</strong>s besoins et <strong>de</strong> l’organisation.PARTICULARITÉS SÉMIOLOGIQUESDES SYNDROMES DOULOUREUXCHEZ LE PATIENT ÂGÉ CANCÉREUXLa <strong>douleur</strong> cancéreuse est dite « mixte » lorsqu‘elle associe <strong>de</strong>smécanismes nociceptifs et neuropathiques. La majorité <strong>de</strong>s tableauxdouloureux sont <strong>de</strong> ce type au cours <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>diecancéreuse. La <strong>douleur</strong> neuropathique isolée est rencontrée surtoutcomme séquelle chirurgicale. Les <strong>douleur</strong>s sont fréquemment intriquéesavec les <strong>douleur</strong>s liées aux comorbidités : <strong>douleur</strong>s musculosquelettiquesd’origine dégénérative, <strong>douleur</strong>s neuropathiquesséquel<strong>la</strong>ires (post acci<strong>de</strong>nt vascu<strong>la</strong>ire, post infection herpétique…),<strong>douleur</strong>s d’origine arthrosique : arthropathies, myélopathie sur canalrachidien rétréci… Les <strong>douleur</strong>s dues au syndrome d’immobilisationsont sous diagnostiquées.◗ Mécanismes <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>douleur</strong>, durée et étiologiesLe parcours du ma<strong>la</strong><strong>de</strong> cancéreux est jalonné <strong>de</strong> situations potentiellementdouloureuses dont <strong>la</strong> fréquence augmente avec l’évolution <strong>de</strong><strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die si bien que peu <strong>de</strong> patients arrivés aux sta<strong>de</strong>s évolués <strong>de</strong> <strong>la</strong>ma<strong>la</strong>die et en fin <strong>de</strong> vie auront été épargnés. Il peut s’agir <strong>de</strong> <strong>douleur</strong>sregroupées sous le terme d’aiguës : d’une part, intenses et <strong>de</strong> courtedurée, comme les <strong>douleur</strong>s post-opératoires ou liées à une complication(occlusion, fracture pathologique…) ; d’autre part, intenses etprolongées lorsque le recours aux antalgiques n’est pas optimisé. Les<strong>douleur</strong>s chroniques correspon<strong>de</strong>nt plus aujourd’hui aux <strong>douleur</strong>sréfractaires aux opioï<strong>de</strong>s.LA <strong>DOULEUR</strong> EN ONCOGÉRIATRIE121

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