DOULEUR ET PERSONNE ÃGÃE - Institut upsa de la douleur
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Figure 5 : Application du modèle cognitif <strong>de</strong> <strong>la</strong> mémoire à une<strong>douleur</strong> aiguëÉPISODIQUEFaits personnelsMes <strong>douleur</strong>s ocu<strong>la</strong>ires anciennesRappel du contexte <strong>de</strong> survenueRappel <strong>de</strong> tous les éléments utiles en urgence…(MG, cartes SQ…) - Échelles d’intensitéDouleurocu<strong>la</strong>ireaiguëSÉMANTIQUESavoirDénommer le malÉvoquer les ma<strong>la</strong>die <strong>de</strong> l’œilÉvoquer les traitements <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>douleur</strong>INTÉGRATION <strong>ET</strong> MÉMOIRE DE LA <strong>DOULEUR</strong> AU COURS DU VIEILLISSEMENTSENSORIELLEAutomatiqueprocéduraleRevivre <strong>la</strong> <strong>douleur</strong>, irradiationIntensité <strong>de</strong> désagrémentComparaison avec d’autres <strong>douleur</strong>sCapacité <strong>de</strong> RECONNAISSANCEMémoire EXPLICITE… déc<strong>la</strong>rative ou <strong>la</strong>ngagière…Mémoire IMPLICITE… comportement, <strong>douleur</strong> fantômeBeaucoup <strong>de</strong> travaux ont analysé ces transformations du souvenirdouloureux en comparant les <strong>de</strong>scriptions initiales et différées avec<strong>de</strong>s sur ou sous-estimations qui dépen<strong>de</strong>nt beaucoup <strong>de</strong>s contextesinitiaux et du moment du rappel (19) .Une autre question est <strong>de</strong> savoir si le comportement vis-à-vis <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>douleur</strong> est influencé par <strong>la</strong> mémorisation explicite ou implicite <strong>de</strong>sévénements douloureux antérieurs <strong>de</strong> son existence. La mémoireimplicite est celle qui modifie le comportement par une acquisitiondont le sujet n’a pas conscience comme l’apprentissage d’un gestecomplexe ou d’une procédure par sa répétition. La seule façon d’évaluer<strong>la</strong> mémoire implicite d’une <strong>douleur</strong> serait donc d’analyser lecomportement vis-à-vis d’un stimulus nocif répété à l’insu du sujet.Ceci paraît impossible chez un sujet normal mais possible lors d’unepathologie <strong>de</strong> <strong>la</strong> mémoire comme le syndrome <strong>de</strong> Korsakoff où l’on amontré que cette mémorisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>douleur</strong> fonctionnait alors que<strong>la</strong> mémoire explicite était abolie (le sujet retire sa main qui avait étéstimulée douloureusement lors d’un salut précé<strong>de</strong>nt tout en n’ayant186