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DOULEUR ET PERSONNE ÂGÉE - Institut upsa de la douleur

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L’American Geriatric Society a ainsi i<strong>de</strong>ntifié six c<strong>la</strong>sses principalesregroupant <strong>de</strong>s comportements potentiellement impliqués dans <strong>la</strong><strong>douleur</strong> chronique (1) :• expressions faciales : grimaces, froncements <strong>de</strong> sourcils, frontcrispé…• verbalisation, vocalisation : gémissements, soupirs, appels…• mouvements du corps : protection, changement <strong>de</strong> mobilité,rigidité, déambu<strong>la</strong>tion incessante…• changements dans les re<strong>la</strong>tions sociales : agressivité, résistance auxsoins, diminution <strong>de</strong> socialisation…• changements dans les activités : refus alimentaire, modification dusommeil…• changements <strong>de</strong> l’état psychique : irritabilité, confusion, pleurs…La présence <strong>de</strong> <strong>douleur</strong> est confirmée a posteriori par l’améliorationet/ou <strong>la</strong> disparition <strong>de</strong>s signes comportementaux après <strong>la</strong> prise encharge antalgique (intérêt <strong>de</strong>s réévaluations régulières).Dès les années 1990, <strong>de</strong>s échelles d’hétéro évaluation ont été é<strong>la</strong>boréespour pallier les difficultés <strong>de</strong> dépistage et <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>douleur</strong> du sujet âgé. Ces échelles se basent toutes sur l’observationpar les soignants <strong>de</strong>s modifications comportementales entraînées par<strong>la</strong> <strong>douleur</strong> chez les sujets âgés ayant <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> <strong>la</strong> communicationverbale et ont <strong>de</strong>s objectifs différents (passation en institution, enservice <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine…). Cette pratique nécessite le plus souvent uneformation préa<strong>la</strong>ble et un entraînement car <strong>la</strong> cotation ne doit pasrefléter l’interprétation du soignant (ex: le patient crie “parce qu’il” estdément) mais bien <strong>la</strong> présence ou non du comportement ciblé parl’échelle. Plusieurs revues récentes <strong>de</strong> <strong>la</strong> littérature ont catalogué plus<strong>de</strong> vingt échelles comportementales d’évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>douleur</strong> pourune utilisation spécifique chez le sujet âgé souffrant <strong>de</strong>démences (14,29,31) . La plupart <strong>de</strong> ces échelles sont en <strong>la</strong>ngue ang<strong>la</strong>ise etn’ont démontré que <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>stes qualités psychométriques y compriscelles retenues par les auteurs (tableau 1).ÉVALUATION DE LA <strong>DOULEUR</strong> CHEZ LA <strong>PERSONNE</strong> ÂGÉE53

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