12.07.2015 Views

DOULEUR ET PERSONNE ÂGÉE - Institut upsa de la douleur

DOULEUR ET PERSONNE ÂGÉE - Institut upsa de la douleur

DOULEUR ET PERSONNE ÂGÉE - Institut upsa de la douleur

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

◗ Les pièges <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>douleur</strong> ostéo-articu<strong>la</strong>irechez le sujet âgéLes pièges et difficultés diagnostiques sont très fréquents chez le sujetâgé, souvent polypathologique. Les démences peuvent parfoisprendre le masque d’états douloureux aigus résistants à touteapproche thérapeutique. Les <strong>douleur</strong>s projetées et/ou masquéesdoivent être dépistées : infarctus silencieux, problèmes digestifs,sigmoïdites, ulcères… révélés par exemple par <strong>de</strong>s <strong>douleur</strong>s rachidiennes,pelviennes ou <strong>de</strong> hanche. Par ailleurs tout changement <strong>de</strong>comportement, spontané ou survenant pendant un soin, chez unepersonne ayant <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> <strong>la</strong> communication verbale doit faireévoquer <strong>la</strong> possibilité d’un état douloureux et le faire rechercher (17) .LES PARTICULARITÉS DE LA PRISE EN CHARGEDES <strong>DOULEUR</strong>S OSTÉO-ARTICULAIRES DU SUJ<strong>ET</strong>ÂGÉ : LES TRAITEMENTS LOCAUX <strong>ET</strong>LA PRÉSERVATION DE L’AUTONOMIELa <strong>douleur</strong> du sujet âgé reste encore <strong>la</strong>rgement sous-traitée, en particulierostéo-articu<strong>la</strong>ire (22) . La plupart <strong>de</strong>s patients ne consultent pas,ont parfois même honte d’exprimer leur <strong>douleur</strong> ou ne suivent pas <strong>de</strong>traitement régulier pour ces symptômes (32) . Dans ce contexte <strong>de</strong>sujets polypathologiques avec perte d’autonomie, troubles cognitifset dépression, l’évaluation et <strong>la</strong> prise en charge seront complexes (24)et si possible dans une globalité (30) .◗ La prise en charge <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>douleur</strong> chronique doit débuterpar une évaluation spécifique et très approfondieNous ne développerons pas ici les spécificités <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>douleur</strong> du sujet âgé, traitée par ailleurs, mais il faut signaler que l’évaluationest déjà une démarche <strong>de</strong> prise en charge, à partager avecl’équipe soignante, l’entourage, <strong>la</strong> famille du ma<strong>la</strong><strong>de</strong> (10) . Cette évaluationsera bien sûr adaptée aux capacités cognitives et <strong>de</strong> communicationdu ma<strong>la</strong><strong>de</strong>, <strong>de</strong>s outils d’hétéro-évaluation multidisciplinaires telsque l’échelle Doloplus 2 (44) ou l’échelle ECPA notamment chez lespatients non communicants. Dans tous les cas, en rhumatologie, l’éva-<strong>DOULEUR</strong>S OSTÉO-ARTICULAIRES DE LA <strong>PERSONNE</strong> ÂGÉ137

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!