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DOULEUR ET PERSONNE ÂGÉE - Institut upsa de la douleur

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lose colique, risque non prévenu par les traitements anti-ulcéreux (45) .Les inhibiteurs sélectifs comportent moins <strong>de</strong> risques gastro-duodénauxqui doivent être mis en ba<strong>la</strong>nce avec un risque cardio-vascu<strong>la</strong>ireaccru et une toxicité générale qui rejoint celle <strong>de</strong>s AINS c<strong>la</strong>ssiques (34) .Par contre, leur utilisation dans les <strong>douleur</strong>s cancéreuses, notammentosseuses, est très intéressante en association avec les morphiniques.Les antalgiques <strong>de</strong> palier 2On utilise <strong>la</strong>rgement les antalgiques dits <strong>de</strong> palier 2 chez le sujet âgé.En fait, ces traitements doivent être utilisés avec pru<strong>de</strong>nce, avec <strong>de</strong>srègles proches <strong>de</strong> celles observées pour les paliers 3. La constipationsera systématiquement prévenue par une coprescription, commepour les antalgiques <strong>de</strong> palier 3. Attention ici aussi aux formes retard– notamment <strong>de</strong> tramadol – qui peuvent s’accumuler chez le sujetâgé. Le tramadol a une action particulièrement intéressante dans lecas <strong>de</strong> <strong>douleur</strong>s neuropathiques, <strong>de</strong> part ses propriétés antalgiquesmonoaminergiques.<strong>DOULEUR</strong>S OSTÉO-ARTICULAIRES DE LA <strong>PERSONNE</strong> ÂGÉDédramatiser les opioï<strong>de</strong>s <strong>de</strong> palier 3 mais bien savoir les utiliserLes morphiniques <strong>de</strong> palier 3 sont utilisés plus fréquemment chez lessujets <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 85 ans (16 %) que chez les sujets <strong>de</strong> 70 à 85 ans(6 %) (22) . Le recours aux morphiniques est à développer, aveccertaines précautions (35) . La sécurité <strong>de</strong> ces traitements est supérieureà celle <strong>de</strong>s AINS (37) . On débutera par <strong>de</strong> très faibles doses en privilégiantles formes orales (par exemple : 10 mg <strong>de</strong> sulfate <strong>de</strong> morphinematin et soir pour commencer). Pour les opioï<strong>de</strong>s et <strong>la</strong> morphine enparticulier, <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>s effets secondaires chez <strong>la</strong> personneâgée ayant <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> <strong>la</strong> communication verbale doit se concentrersur les effets respiratoires et neuropsychiques. Parmi les autreseffets secondaires, <strong>la</strong> constipation doit être systématiquement etprécocement prévenue et <strong>la</strong> rétention urinaire recherchée.Les produits du palier 3 ne sont pas réservés qu’aux <strong>douleur</strong>s <strong>de</strong> fin<strong>de</strong> vie (43) . C’est l’intensité <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>douleur</strong> qui justifie leur utilisation.Débuter par <strong>de</strong>s dosages faibles, pour éviter <strong>la</strong> confusion, les hallucinationset troubles cognitifs fréquents chez le sujet âgé. Pour <strong>la</strong>morphine immédiate, <strong>la</strong> posologie initiale recommandée est <strong>de</strong> 2,5 à5 mg toutes les 4 heures avec un intervalle minimal <strong>de</strong> 8 heures entre<strong>de</strong>ux majorations <strong>de</strong> doses (+ 25 à 50 %). Pour éviter une prisenocturne, il est licite <strong>de</strong> doubler une dose <strong>de</strong> début <strong>de</strong> nuit. La prise140

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